Star Wars 7 - Le Réveil de la Force (steelbook) : Le test

Découvrez le test by Unif de l’édition Steelbook de Star Wars 7 - Le Réveil de la Force, en vente depuis le 16 avril.

[ndlr : nous avons testé l’édition Steelbook, Blu-Ray 2D + Blu-Ray Bonus + DVD].

Je dois avouer qu’avec tout le battage qui avait été fait autour du film, je n’avais pas été le voir en salles. Et le fait que je n’avais vu la trilogie préquelle qu’en accéléré (le côté trop CGI me rebutant) n’avait pas vraiment mis le film de J.J. Abrams en tête de liste des mes films à voir.

Mais l’avantage d’investir dans le support vidéo c’est qu’on n’est pas obligé de le regarder jusqu’au bout. On peut éteindre, ranger et revendre la galette.

Sauf que je n’en ai pas eu besoin.
Dès les premières notes du générique, dès l’apparition du générique aux lettres jaunes, je me suis retrouvée dans les années 80 quand j’ai vu La Guerre des Etoiles pour la première fois.

Le Réveil de la Force nous fait suivre les aventures de Rey et Finn, une pilleuse d’épaves et un stormtrooper déserteur, pour retrouver Luke Skywalker, disparu depuis des années.
Le titre du film vient de ce que va vivre Rey au cours du film : la découverte de la force. Cette force et tout ce qui l’entoure (les Jedi notamment) qui, trente ans après les événements du Retour du Jedi, est pour beaucoup une légende.
Leurs aventures vont leur faire croiser des ’anciens’ tels que Han Solo, Chewbacca ou encore Leia Organa.

Exposé comme ça, on voit clairement le parallèle, certains diront copie honteuse, avec Un Nouvel Espoir (1977).
Et je suis assez d’accord avec eux car il y a vraiment bien trop de similitudes pour en faire une véritable oeuvre originale, digne septième opus de la saga intergalactique.

Mais il faut aussi se rappeler que les spectateurs actuels ont, au pire, connu la prélogie (1999-2005) et au mieux la trilogie originale (1977-1983). Difficile en 2015, à l’ère du tout numérique, de leur faire regarder la trilogie qui montre son âge (on est bien d’accord qu’ils manquent quelque chose !).

Donc oui R2-D2/BB-8 fournisseurs officiels de cartes de la franchise, les retours du Faucon Millenium, ou Rey/Luke qui découvrant la force ... même combat mais je m’attendais à bien pire. Et puis Georges Lucas n’a-t-il pas toujours présentée sa saga comme un éternel recommencement, un cycle perpétuel ?

Alors oui faire de Kylo Ren le méchant, héritier de Dark Vador, aurait pu attendre l’épisode 8 mais à notre époque où sort une douzaine de ’gros’ films chaque année, les spectateurs auraient-ils attendu l’opus suivant ? Pas si sûr.

Le retour de Luke dans la franchise promet de belles choses donc attendons le film de Rian Johnson en 2017 pour savoir si la ’nouvelle’ saga Star Wars tient le coup ou si ce n’est que du fan service ou l’appât du cash.

Les bonus sont donc identiques à ceux qui nous avaient été présentés :

• Les secrets du Réveil de la Force : un voyage cinématographique
• La lecture du scénario
• Les créatures du film
• La création de BB-8
• Les secrets du duel final
• ILM : la magie visuelle de la Force
• John Williams : la 7ème symphonie
• Scènes coupées
• Force for change

Nous avions eu l’occasion le 25 mars dernier de découvrir en avant-première les bonus de l’édition Blu-Ray (cf ICI).
Vous trouverez donc ci-dessous une copie identique de mes commentaires précédents.

Les bonus commencent fort avec une plongée en quatre chapitres d’une durée totale de 45 minutes.

Le premier chapitre (env. 13 minutes) démarre avec l’achat de Lucasfilm par Disney pour se terminer au début de la production à Abu Dhabi. Tous les acteurs du retour de la saga intergalactique sont présents, que ce soit Georges Lucas, J.J. Abrams, Kathleen Kennedy ou encore l’intégralité de la distribution.
On passe ainsi en revue les équipes techniques (qui ont pu visiter en mars 2014 les archives de Lucasfilm), le choix des acteurs ou encore les auditions de Daisy Ridley et John Boyega (qui s’en souviendra longtemps).
Du point de départ à la ’fameuse’ photo de la lecture du scénario (par Mark Hamill à la demande de JJ Abrams), il s’est écoulé deux années !

Le second chapitre (env. 20 minutes) s’intéresse au tournage à Abu Dhabi et à tout un tas de détails ’techniques’ : pourquoi tourner sur pellicule, le choix du personnage de Simon Pegg, l’évolution du scénario en ce qui concerne Poe Dameron, les désirs de Kathleen Kennedy et comment on en est arrivé au choix d’un antagoniste féminin, le Faucon Millenium et la révélation que Peter Mayhew n’a pas tourné toutes les scènes de notre Wookie préféré.

Le troisième chapitre (env. 14 minutes) s’attache à deux sujets distincts.
La création de Maz Kanata, d’où est venue l’inspiration (très personnelle) de J.J. Abrams, l’évocation par Lupita Nyong’o et Andy Serkis des difficultés de tourner en capture de mouvements.
La base de la résistance est également évoquée et permet d’être le témoin des difficultés de Carrie Fisher pour rentrer dans un rôle qu’elle n’avait pas incarné depuis trente années.

Le quatrième chapitre (env. 5 minutes) est également en deux parties : la mort de Han Solo et le retour de Luke Skywalker.
La première partie nous invite sur le plateau le jour du tournage des dernières scènes de Harrison Ford, comment est venue la genèse de ce scénario et l’émotion qui a envahi l’équipe présente (réduite au strict nécessaire).
La seconde partie nous entraîne sur l’île Skellig Michael pour un tournage éprouvant pour l’équipe (maximum 50 personnes) qui ont du acheminer tout le matériel à pied, gravissant au passage quelques 600 marches escarpées.

Retour sur cette journée d’avril 2014 où on nous avait dévoilé la première photo de la distribution lors de la première lecture du scénario. Un scénario lu par Mark Hamill.

Toutes les techniques existantes (maquettes, animatroniques, prothèses, mousse, images de synthèse) ont été utilisées pour donner vie aux créatures du film. Si des centaines ont été créées, toutes n’ont pas eu l’honneur d’apparaître dans cet opus, mais peut-être les verrons-nous dans le futur ?
Il est intéressant de noter que tous ces artistes n’avaient pas de cahier des charges, ils ont pu laisser libre court à leur imagination et créer ce que bon leur semblait en s’inspirant de l’univers ’passé’ Star Wars.

Le robot de Rey est sans doute le personnage du film qui compte le plus de fans. Normal qu’une partie des bonus soit dédié à sa création, à la manière dont il est manipulé sur le tournage en fonction des scènes, mais aussi à tous les différents modèles qui existent.

A partir de la volonté de base (un combat de nuit dans la neige), on nous entraîne dans toutes les étapes de la création du duel Rey vs Kylo Ren, à travers toutes les difficultés/détails techniques que nous n’avions pas imaginé.

Kathleen Kennedy, présidente de Lucasfilm depuis son rachat par Disney, a un crédo : on peut tout faire.
Avec des bureaux partout dans le monde (Vancouver, San Francisco, Londres, etc) la société d’effets spéciaux a pu compter sur une palette d’artistes phénoménale.

Le compositeur new-yorkais étant indissociable de la saga Star Wars, son retour était logique derrière la baguette. Il revient notamment sur ce qu’il souhaitait faire pour le personnage de Daisy Ridley.

Elles sont au nombre de six (pour une durée totale de 2 minutes) et elles ne présentent absolument aucun intérêt. A se demander pourquoi nous n’y avions pas eu accès le 25 mars dernier ...

Liste des scènes coupées :

• Finn et la villageoise (31")
• Le message de Jakku (47")
• Vitesse lumière pour les X-Wings (22")
• Kylo fouille le Faucon (50")
• Poursuite en speeder des neiges (48")
• Finn s’en sortira (23")

Retour sur la campagne qui a permis de récolter une très belle somme pour différentes associations caritatives.

• Boîtier métal SteelBook
• Blu-ray du film
• Blu-ray des bonus
• DVD du film
• Audio : Français, Anglais
• Sous-titres : Français
• Région : Région B/2
• Rapport de forme : 2.35:1

Film très récent donc pas de problème majeur sur l’image (parfois un peu sombre) ni sur le son, que ce soit sur le Blu-Ray ou le DVD. Tout au plus on s’interrogera sur la différence de piste entre le français et l’anglais sur le Blu-Ray : DTS HD 5.1 vs 7.1. La piste son est identique sur l’édition DVD (Dolby Digital 5.1).

Le steelbook est un boitier métal de bonne qualité avec sur la face avant la photo de Kylo Ren et sur l’arrière celle de Dark Vador (qui n’apparaît pas dans le film).
Sur la tranche, quatre photos : Han Solo, Leia Organa, Rey et Finn.

Le carton qui reprend les informations est le point noir de cette édition car écrit vraiment trop petit. Pour la liste des bonus du Blu-Ray (strictement réservés au Blu-Ray, rien au format DVD), il faut sortir la loupe pour les déchiffrer.

Et comme pour Ant-Man, Disney nous ressort un packaging bilingue, néerlandais/français. A croire que les recettes du box-office n’ont pas suffit à payer des jaquettes ’monolingues’. Rageant.

Et on termine par ce que beaucoup avaient entrevu en espérant avoir tort : l’absence de 3D. Certes tout le monde n’est pas équipé d’une télévision et d’un lecteur compatibles mais pour 35€, il faudra investir de nouveau quand la version 3D sortira.
Les studios prennent vraiment les fans pour des vaches à lait.

Plus de 30 ans après la bataille d’Endor, la galaxie subit toujours la tyrannie et l’oppression. Les membres de l’Alliance rebelle, devenus la "Résistance", combattent les vestiges de l’Empire devenu Premier Ordre. Un mystérieux guerrier, Kylo Ren, semble vouer un culte à Dark Vador et pourchasse impitoyablement tout opposant. Au même moment, une jeune femme nommée Rey, pilleuse d’épaves sur la planète désertique Jakku, va faire la rencontre de Finn, un Stormtrooper en fuite. Cette rencontre va bouleverser sa vie...

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