Art Ludique Le Musée : Notre visite de l’exposition L’art de Blue Sky

Date : 26 / 03 / 2016 à 10h12
Sources :

Unification


La nouvelle exposition du Musée Art Ludique, L’Âge de glace... l’Art de Blue Sky qui a lieu du 25 mars au 18 septembre 2016 a permis à Unification de rencontrer Greg Couch (directeur artistique et designer chez Blue Sky Studios), Carlos Saldanha (réalisateur de L’Âge de glace, Rio et Robots), et Jean-Jacques Launier, qui est commissaire de cette exposition. Ils ont accepté de répondre aux questions d’Unif dans des interviews exclusives.

Vous pouvez retrouver la retranscription de chacune d’elle dans les paragraphes de l’article qui leur sont dédié.Je les remercie chaleureusement de leur accueil et de leurs réponses passionnantes. L’exposition est magnifique et vous pouvez trouver mon avis ci-dessous. Deux portfolios sont disponibles en fin d’article dont l’un contenant les visuels officiels de l’exposition qui sont des merveilles.

NOTRE AVIS

Tous les amateurs de dessins animé ont vu au moins un long métrage du studio Blue Sky, ne serait-ce que le premier de ce studio quasi trentenaire, L’Âge de glace. Le Musée Art Ludique a décidé de présenter au public une exposition magnifique sur les œuvres des artistes du studio.

Comme dans leurs précédentes expositions, le musée porte un soin particulier à la scénographie et à l’agencement des lieux et des œuvres afin d’offrir au public un maximum d’immersion et de bonheur à découvrir ces tableaux et sculptures formidables. Les murs extérieurs du musée sont d’ailleurs magnifiquement décorés de personnages emblématiques du studio.

C’est en passant devant des panneaux révélant quelques éléments clé du studio que le spectateur entre dans ce lieu dédié à l’imagination débridé du studio Blue Sky.

La première salle est dédiée aux œuvres qui ont influencé les artistes. On peut ainsi découvrir des originaux rares qui font voyager au 20ème siècle.

Les autres salles sont aménagées avec soin. Ainsi on peut se trouver devant des murs permettant de voir des œuvres digitales rétro éclairée dont la mise en scène est saisissante.

Certaines salles ont des colonnes créées pour l’occasion. Chacune d’entre elle offre des statues intégrées dans leurs quatre murs. Les tableaux entourant ces sculptures se rapportent à la même thématique (Scrat, Rio…) et l’audioguide fournit avec la visite permet de découvrir l’univers à lequel elle se rapporte.

Des salles ont vu leur mur, et parfois même leur plafond, décoré pour parfaire l’ambiance des œuvres.

Des télévisions stratégiquement placées permettent d’écouter les interviews des différents artistes et d’en apprendre plus sur les films.

Deux salles de projections permettent de visionner deux courts métrages du studio. Bunny, oscar du meilleur court métrage en 1999, qui raconte une très belle histoire fort émouvante. Quant aux inconditionnels de Scat, comme moi, ils seront ravis de voir Il était une noix qui narre de façon hilarante les nouveaux malheurs de ce pauvre rongeur addict aux glands.

On peut d’ailleurs retrouver le personnage dans les tableaux issus de L’Âge de glace : Les Lois de l’Univers, un film qui s’annonce stratosphérique !

Peintures, croquis, sculptures, maquettes et panneaux explicatifs permettent d’en prendre plein les yeux de voir le talent et la diversité des œuvres du studio.

Il y en a vraiment pour toutes les appétences et il faudrait être difficile pour ne pas trouver quelques œuvres à son goût parmi les 800 présentées.

La boutique en fin de parcours permet d’ailleurs de garder un souvenir de la visite d’un musée d’exception, ne serait-ce que le très beau catalogue de l’exposition.

L’Âge de glace... l’Art de Blue Sky est vraiment une très belle exposition qui présente à merveille les œuvres d’un studio talentueux. C’est une immersion au cœur du talent et de la beauté qui allège le cœur et accroche un sourire au visage. C’est aussi une belle invitation au voyage, à l’amitié, à la famille et à l’amour.

Une exposition vraiment réussie qui est un lieu idéal pour se rendre compte qu’un musée n’est pas toujours poussiéreux et que l’envers du décor des studios d’animation sont passionnants et admirables.

Merci au Musée Art Ludique de montrer que la pop culture est digne d’être mise en valeur et que certaines de ses œuvres ne dénoteraient point dans un musée plus traditionnel.

INTERVIEW GREG COUCH

Comment avez-vous commencé à travailler avec le studio Blue Sky ?

Il y a des années, j’étais un illustrateur freelance vivant à New York et j’ai eu la chance de faire des illustrations pour Peter de Sève et nous sommes devenus amis.
Puis nous sommes devenus voisin pendant plusieurs années.
J’ai eu beaucoup de chance de le connaître, car un jour, il m’a appelé et m’a dit qu’il y avait un film à venir au studio pour lequel il travaillait et que je pourrais y travailler 5 jours par semaine. C’était mon introduction à Blue Sky.
Peter de Sève m’a mis à l’essai pendant quelques semaines et heureusement je n’en suis jamais parti. Et à l’heure actuelle, j’y suis toujours.

Vous être crédités des décors sur Epic. Est-ce que vous intervenez aussi dans les créations des personnages ?

En plus des décors, j’ai fait quelques personnages et j’ai aussi dessiné quelques protagonistes du film Robots, notamment Cappy, Bigweld et beaucoup de personnages secondaires.

Vous illustrez des livres pour enfants. Quelle est la différence entre votre travail sur les livres et sur les films ?

J’ai illustré des livres pour enfants, mais n’ai plus le temps de le faire maintenant.
Je suis passé d’illustrateur à mon travail avec Blue Sky et j’ai doucement arrêté cette première activité.

Quelles sont les différences entre vos deux métiers ?

Il y a pas mal de point commun entre les deux métiers. On doit visualiser l’histoire, voir le voyage émotionnel des personnages : est-ce qu’ils ont appris quelque chose, trouvé une nouvelle façon de faire quelque chose. On doit faire le design, la couleur, la mise en scène donc les deux activités sont assez similaires.
La différence principale est que les livres pour enfants que j’illustrais étaient plus simples et stylisés et s’adressait à un jeune public. Avec l’animation, il y a beaucoup plus de travail à faire.

Est-ce que vous aimeriez faire à nouveau de l’illustration de livres pour enfants, ou alors vous lancer dans un roman graphique ?

Parfois je pense que j’aurais envie de faire à nouveau de l’illustration. Et du roman graphique car ce serait mon histoire uniquement. Ce serait plus personnel. Je viendrais avec une histoire. Mais c’est beaucoup de travail et j’adore celui que je fais et en suis très content.

Parfois je pense à faire un roman graphique. C’est quelque chose que je voudrais essayer et qui serait fun, mais maintenant, je n’ai pas d’histoire que j’ai envie de creuser.

Comment s’organisent vos relations avec les autres artistes des films sur lesquels vous travaillez ?

Je les adore, c’est des gens merveilleux ! Chaque fois que je rencontre quelqu’un de nouveau dans le studio, je suis impressionné par le soin qu’ils apportent à ce qu’ils font, comment ils sont dévoués à leur travail et combien ils sont créatifs. Blue Sky a des gens vraiment formidables qui travaillent pour son studio. C’est des gens incroyables !
Je suis aussi associé à des personnes qui travaillent en dehors du studio.

Est-ce que vos œuvres préliminaires peuvent entraîner des modifications dans les scénarios des films sur lesquels vous avez travaillé ?

Parfois, quelque chose dans mes peintures et dessins influence l’histoire.
C’est bien d’avoir cette relation avec le service s’occupant de l’histoire et c’est bien agréable quand cela arrive.
Au début, j’écoutais ce qu’on me disait sur l’histoire, ce qui arrivait et pourquoi c’était important, les relations entre les personnages et on me disait comment faire les décors et parfois quelqu’un avait une idée et me la donnait : comment il sent la scène, l’approche du personnage, son caractère.
Quand on montre le personnage, on montre qui il est, c’est plus facile à faire comprendre. Cela permet de donner une idée du personnage aux autres et de comprendre mieux l’histoire.

Sur quel film travaillez-vous actuellement ?

Actuellement, je travaille sur le développement d’un nouveau film. C’est une étape très précoce de ce prochain animé. J’essaye de voir à quoi le film va ressembler et quelle sera son graphisme.
Quand je travaille sur un film, je donne des illustrations et ensuite d’autres personnes travaillent dessus.

Comment trouvez-vous cette exposition des œuvres du studio Blue Sky ?

Je trouve cela excitant !
Le musée est très beau et de voir tous nos travaux ainsi affichés me rend très humble.
Je suis dans le studio depuis 15 ans et je suis à la fois réjoui et très nostalgique car j’avais oublié combien de travail les films avaient nécessité. Et cela me rappelle comment tant de personnes qui ont tant de talent ont travaillé pour mettre toutes ces choses ensembles et faire ces films.
Je me souviens de quand j’ai fait ce dessin et cet autre.
Cela me manque, ainsi que le travail sur ces projets. J’aimerais retourner en arrière et recommencer.
Je me demande ce que sera le futur ?
J’ai hâte de voir ce que vont faire les gens avec qui je travaille ensuite.
Je me sens vraiment très humble devant le travail de tant de personnes et j’en suis ému.
Quand je vois le musée, toutes ces œuvres ensembles, c’est incroyable ! Tout cela me rend vraiment très humble.

INTERVIEW CARLOS SALDANHA

C’est en 2002 que le studio Blue Sky vous donne l’opportunité de co-diriger L’Âge de glace. Comment avez-vous endossé vos nouvelles responsabilités ?

Et bien, c’était mon premier film. Il a fallu mettre une équipe ensemble pour qu’elle travaille de concert. C’était aussi le premier long métrage de Blue Sky.
J’étais le co-réalisateur et était responsable de l’animation. Je devais avoir des décisions sur comment les personnages bougent, créer leurs mouvements et les images clés.

Dans Rio le personnage principal est bleu et s’appelle donc Blue. Est-ce aussi un hommage au studio Blue Sky ?

Non, c’est une coïncidence. On a cherché pleins de noms et on est s’est décidé sur un nom commun et le personnage étant bleu on a trouvé cela amusant.

Rio se passe dans votre ville de naissance, Rio de Janeiro. Avez-vous fait de nombreux repérages en ville avec votre équipe ou vous êtes-vous inspiré de documents et d’archives ?

J’avais beaucoup d’idées sur comment le film devait être. Beaucoup de personnes de l’équipe ne connaissaient pas la ville et je voulais que le film soit authentique.
J’ai pris un groupe de personnes, des éléments clés de l’équipe, et on est allé à Rio. On a pris plein de références de ce qu’on a expérimenté dans la ville.
C’était différent que ce que l’on voit dans des livres et sur internet. C’était donc une découverte que de voir la ville à travers les yeux de personnes ne la connaissant pas.

Vous avez signé un contrat exclusif de 5 ans avec la 20th Century Fox pour développer et produire des films live et d’animation. Parlez-nous de vos projets à venir The Story of Ferdinand et Rust : Visitor in the Field ?

Je suis à Blue Sky depuis 23 ans et je devais décider si je pouvais faire des films en dehors de l’animation. Mais rien n’est encore arrêté.
Mon prochain film sera un film animé, The Story of Ferdinand, qui sortira en 2017. Quant à Rust, il est en attente.

The Story of Ferdinand est l’adaptation d’un livre très court pour enfants. C’est une très belle histoire. Il a été écrit il y a un certain temps (1936), mais il me parle beaucoup et est toujours d’actualité. Ce n’est pas parce que vous êtes un taureau que vous devez vous battre. C’est une bonne analogie pour montrer qu’on ne doit pas enfermer les gens dans des cases. Je pense que c’est cela qui est important. On doit être vrai avec soi-même et on sera heureux et c’est cela l’histoire. C’est très simple, très bien et très efficace.

Comment travaillez-vous avec Lory Forte, la productrice d’un grand nombre de vos films ?

C’est la productrice qui a produit mon premier film, L’Âge de glace, et qui en a développé le scénario. Elle est devenue une partenaire de nos projets à Blue Sky. On a collaboré ensemble sur Epic.
C’est une amie maintenant.

Quel est le film préféré de votre filmographie ?

Rio car je voulais vraiment le faire. Je ne peux pas m’engager dans un projet qui ne me parle pas. Rio était spécial car c’est un projet personnel qui me parle de mon pays, le Brésil.
Mais le film n’a pas eu de partenariat avec le Brésil.

Vous avez commencé votre carrière avec des courts métrages. Est-ce que vous aimeriez en faire à nouveau en tant qu’animateur ?

J’adore les courts métrages. J’ai commence à en faire à l’école.
Dans les écoles d’animation, les animés étaient courts et je trouve que c’est une belle façon de raconter une histoire. On a beaucoup de liberté et je trouve cela fun.
J’aimerais avoir plus de temps, et l’opportunité d’en faire d’autre.

Comment trouvez-vous cette exposition des œuvres du studio Blue Sky ?

C’est une exposition incroyable !
C’est très touchant et émotionnel de voir notre travail de cette façon avec toutes les œuvres ensembles. C’est une très belle présentation. Cela rappelle des souvenirs de voir toute les expériences qu’on a faites, ce qu’on a appris dans chaque film.
C’est une belle façon de montrer le travail du studio Blue Sky.
Pour moi, c’est aussi vraiment cool de montrer au public l’envers du décor d’un studio d’animation et c’est vraiment spécial.

INTERVIEW JEAN-JACQUES LAUNIER

Lorsque vous avez contacté le studio Blue Sky pour leur proposer l’exposition, est-ce qu’ils ont tout de suite été d’accord ?

On a une petite galerie sur l’île Saint Denis depuis plusieurs années et on avait fait plusieurs expositions avec les artistes de Blue Sky comme Peter de Sève, Greg Couch, qui sont depuis 12 ans devenus nos amis.
On connaissait particulièrement bien ce studio. Ça faisait longtemps qu’on avait envie de faire cette exposition et c’était très intéressant car cela a permit une très proche collaboration. C’est nous qui avons fait les films que l’on peut découvrir dans l’exposition et les interviews.
Ils ont participé à la sélection des œuvres présentée. Chris Wedge, le créateur de Blue Sky Studios, était très investi dans cette exposition. Pendant toute la préparation, nous avons eu la présence permanente des artistes qui se sont impliqués et ont sélectionné avec nous les œuvres les plus déterminantes.

Comment les artistes de Blue Sky ont réagit en découvrant cette exposition ?

On a été très touché quand une dizaine d’artistes du studio sont arrivé il y a deux jours. On leur a fait faire le tour du musée et à la fin de l’exposition, ils nous ont applaudit.
On les voyait comme des enfants. Il y avait un émerveillement. Ils ne s’attendaient pas à cela. C’est la première grande exposition internationale des œuvres du studio qui a presque 30 ans et ils ont été très impressionnés par le rendu de l’exposition.
Nous avons travaillé dessus depuis 2 ans et demi.

Quelles a été votre planification d’une telle exposition ?

On est allé voir, classifier, photographier les œuvres car elles étaient dispersés dans plusieurs lieux.
Le transport a eu lieu 1 mois et demi avant l’ouverture de l’exposition, mais nous avions déjà scanné, identifié et répertorié toutes les œuvres. Cela nous permet de les mettre en scène, ce qu’on appelle l’élévation, et nous les faisons venir environ un mois avant pour les encadrer. Mais cela faisait un certain temps qu’on était dessus.
Le studio n’avait pas d’archives donc c’est nous-mêmes qui avons fait le défrichage et le repérage.

Quel est le travail que vous avez dû faire pour réaménager l’espace intérieur du musée ?

Il nous a fallut 15 jours pour le construire. Une équipe de 60 personnes a travaillé 7 jours sur 7. Mais tout est dessiné de façon millimétrée avant. Et il faut démonter l’exposition précédente, casser des murs, en remonter d’autres.
Une équipe de 15 personnes était dans la grande salle et encadrait les œuvres.
Mais pour que tout se déroule bien, il faut une grosse préparation à l’avance très soigneuse.

Quelle a été votre plus grosse difficulté logistique ou technique sur cette exposition ?

Il n’y a pas eu de vraies difficultés. Le travail a été fait de façon constante avec des allers-retours aux États-Unis. La difficulté était liée à l’ampleur de l’événement. Nous avons plus de 800 œuvres, deux courts métrages projetés et des interviews visibles sur les écrans. Il fallait harmoniser le parcours pour qu’il soit immersif, instructif, ludique, artistique.
Cela fait parti de la diversité de l’exposition. Comment on l’écrit, comment on perçoit son évolution, comment on fait partager au public l’approche des artistes pour l’immerger dans leurs œuvres.
Notre difficulté était sur notre approche de cette gigantesque exposition, mais nous avons fait beaucoup de travail en amont pour que finalement tout se passe bien.

Comment avez vous mis en scène ces magnifiques tableaux lumineux ?

C’est un système de scénographie retro éclairée. Nous avons des œuvres traditionnelles, fusain, aquarelle, et digitales. Et nous voulions montrer la puissance de lumière et de couleur que peut procurer le digital. Nous avions de plus envie que les gens s’immergent dans ces grands tableaux lumineux.

Les œuvres montrent que les dessins sont parfois stylisés, mais leur intention est tellement forte ! C’est parfois des scènes clés et déterminantes en terme de lumière, d’ambiance, de situations dramatiques.
Dans toutes les grandes productions de cinéma, de jeux vidéo, de films animés, il y a une vraie maîtrise du dessin, de la couleur et de la lumière qui fait naître des images extrêmement fortes.

Quelles sont vos prochaines expositions à venir ?

Nous avons un line up jusqu’en 2022. On est en train d’écrire 4 expositions en même temps, mais je ne peux rien vous dire car les studios aiment bien les effets d’annonce.
Nous faisons un vrai travail dessus. Dans notre équipe, on a des universitaires qui ont des maîtrises d’animation, des philosophes. On a envie d’émulation, d’avoir une perception sous différents angles, différents points de vue. Nous avons une réflexion large sur le public : enfants, experts, connaisseurs, étudiants. Il y a donc un gros travail de réflexion et d’écriture du parcours sur nos expositions.
Et maintenant, nos expositions tournent dans le monde entier, comme celle d’Artman qui est actuellement en Allemagne et va aller en Australie et celle de Blue Sky devrait faire une grande tournée internationale.

Comment travaillez-vous sur les tournées de vos expositions ?

Une partie de l’équipe, notre directrice de production et une collaboratrice, est dédiée à l’exportation des expositions.
Nous sommes une assez jeune équipe qui essaye d’apprendre au fur et à mesure. Il faut redessiner l’exposition et l’adapter dans chaque lieu où elle va.
C’est nous qui les écrivons donc les studios nous font confiance et comptent sur nous pour les adapter de façon qualitative avec le plus de fidélité vis-à-vis de exposition originale.
Quand on avait fait Marvel, notre deuxième exposition, on avait été contacté par 19 pays. Nous n’avions pas du tout anticipé cela et n’avions pas conçu l’exposition pour qu’elle puisse tourner dans d’autres pays.
Maintenant on pense nos expositions pour les faire tourner.
On est 100% privé donc on doit se débrouiller seuls avec nos propres moyens.

INFORMATIONS

Tarif (comprenant la mise à disposition d’un audioguide pour chaque visiteur) :

  • Plein Tarif : 16,50 €
  • Tarif réduit : 13,50 € (étudiants, demandeurs d’emploi, Personnes en situation de handicap)
  • Enfants : 11 € (de 4 à 12 ans)
  • Groupes : 11 € (à partir de 20 personnes)
  • Groupes scolaires : 8,5 € (à partir de 20 personnes)

Lieu : Art Ludique – Le Musée, 34, quai d’Austerlitz 75013 Paris

- SITE OFFICIEL
- RÉSERVATION

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Les artistes du Studio Blue Sky, à qui l’on doit notamment la célèbre saga L’Âge de glace, dévoilent les dessins, peintures et sculptures issus de la création de leurs films au succès planétaire : plus de 800 œuvres exposées permettront notamment de découvrir la naissance et l’évolution de personnages mythiques tels que Scrat, Sid, Manny et Diego.

Les visiteurs pourront également admirer les fabuleuses œuvres réalisées par le studio pour la conception des films Robots, Epic, Horton, Rio ou encore Snoopy et les Peanuts et découvrir le travail des artistes et réalisateurs à travers de nombreux entretiens et extraits de films.
Conçue par Art Ludique-Le Musée avec l’étroite participation des artistes et réalisateurs du studio, cette exposition-évènement proposera également la diffusion intégrale de Bunny, Oscar du meilleur court métrage d’animation en 1999, dans une version remasterisée pour l’occasion ; ainsi qu’une projection inédite de Il était une noix, court métrage mettant en scène le cultissime Scrat en personne.

Pour la toute première fois, et avant sa sortie en salle prévue à l’été 2016, les dessins et peintures originaux du prochain film de Fox Animation et Blue Sky Studios, L’Âge de glace : Les Lois de l’Univers, seront présentés au public.

Une sélection d’œuvres majeures de la prestigieuse Society of Illustrators rendra également hommage aux pionniers de l’animation et illustrateurs du début du XXème siècle, soulignant l’héritage artistique et culturel issu de New York et de la Côte Est des Etats-Unis, berceau des premiers dessins animés qui a, parmi tant d’autres, fortement inspiré les grands artistes, animateurs et réalisateurs qui collaborent ensemble au sein du studio Blue Sky.

Après les expositions Pixar, 25 ans d’animation, et L’Art des Super-Héros Marvel classées dans le top 15 des expositions les plus vues en France en 2014, puis l’exceptionnelle exposition Dessins du studio Ghibli présentée par le mythique studio japonais de Hayao Miyazaki, Art Ludique – Le Musée a créé en 2015 l’exposition Aardman, l’Art qui prend forme en collaboration avec les célèbres artistes et réalisateurs oscarisés du studio anglais, puis L’Art dans le Jeu Vidéo - L’inspiration française, première mondiale consacrée aux artistes des industries créatives françaises, plébiscitée par les médias et le public.

L’Art de Blue Sky Studios, conçue à nouveau par l’équipe muséale en première mondiale, s’inscrit tout naturellement dans la programmation du premier musée au monde consacré à l’Art contemporain figuratif narratif issu de « l’entertainment » : Art Ludique !

GALERIE PHOTOS

Visite de l’exposition :

Exposition Blue Sky


Visuels officiels :

Exposition Blue Sky : visuels officiels



EPIC © 2016 Twentieth Century Fox Film Corporation. All rights Reserved.
Ice Age ™ & © 2016 Twentieth Century Fox Film Corporation. All rights Reserved.
Ice Age : The Meltdown ™ & © 2006 Twentieth Century Fox Film Corporation. All rights Reserved.
Ice Age : Dawn of the Dinosaurs ™ & © 2016 Twentieth Century Fox Film Corporation. All rights Reserved.
Ice Age : Continental Drift ™ & © 2016 Twentieth Century Fox Film Corporation. All rights Reserved.
Ice Age : Collision Course ™ & © 2016 Twentieth Century Fox Film Corporation. All rights Reserved.
RIO © 2016 Twentieth Century Fox Film Corporation. All rights Reserved.
RIO 2 © 2016 Twentieth Century Fox Film Corporation. All rights Reserved.
Robots ™ & © 2016 Twentieth Century Fox Film Corporation. All rights Reserved.


Les illustrations des articles sont Copyright © de leurs ayants droits. Tous droits réservés.



 Charte des commentaires 


Exposition : LEGO® - The Art of the Brick s’installe à (...)
Exposition Art Nord-Coréen : La visite
Charlotte Orel : L’exposition
1982-2023 Arts génératifs interdits : La visite de l’exposition
Cinémaps : L’exposition
Il était une fois les séries : Il était une fois... l’Espace
Jeux Vidéos - Bandes Annonces 24 avril 2024
Atlas : La nouvelle bande annonce explosive
Spider-Man 4 : Le film est en début de production selon Tom (...)
Star Trek : Des saisons plus courtes pour éviter le superflu
Les Guetteurs : La bande annonce qui explique comment Dakota (...)
Gardien des cités perdues : Warner Bros. obtient les droits de (...)
Projet HBO : Une série financière très Succession en (...)
Les Maîtres du temps : La critique
Sunny : La série Apple de Rashida Jones se montre