EXCLU UNIF - Soirée Huginn & Muninn : Star Wars et Temps X

Date : 13 / 11 / 2015 à 10h17
Sources :

Unification


Les éditions Huginn & Muninn ont organisé une soirée spéciale autour de la sortie de 2 livres de science-fiction Nos années Temps X et La guerre des étoiles : la saga Star Wars vue de France, à la très belle galerie Sakura qui organisait une exposition Star Wars.

Les deux livres sont de magnifiques objets dont les auteurs présents au cours de cette soirée ont accepté de répondre à quelques questions pour Unification.
L’éditeur lui-même, Rodolphe Lachat, s’est prêté au jeu des questions-réponses.

Vous pouvez retrouver ci-dessous la présentation des deux livres suivie des interviews des différents auteurs.

En fin d’article vous pourrez découvrir les très belles œuvres exposées dans la galerie Sakura dans la galerie photos associée.

- SITE OFFICIEL HUGINN & MUNINN
- SITE OFFICIEL LA GUERRE DES ETOILES : LA SAGA STAR WARS VUE DE FRANCE

GALERIE PHOTOS

Soirée Huginn & Muninn


PRÉSENTATION DE NOS ANNEES TEMPS X

Jean-Marc Lainé et Jérôme Wybon, 232 pages

1979. Un véritable OVNI atterrit sur les petits écrans. Deux extraterrestres sont aux commandes de ce vaisseau appelé le Temps X. Leur nom ? Igor et Grichka Bogdanoff.
Dix ans durant, ces jumeaux en tenue argentée vont parler science-fiction, fantasy, comics, effets spéciaux... comme jamais personne ne l’avait fait auparavant à la télévision.
Revivez les neuf saisons de ce programme désormais culte et parcourez cette décennie foisonnante durant laquelle des films (La Guerre des étoiles, Dark Crystal, Alien, Star Trek...), des séries (La Quatrième Dimension, Le Prisonnier, Doctor Who...), des bandes dessinées (Métal hurlant, Valérian et Laureline, La Trilogie Nikopol...) et des créateurs de génie (H. R. Giger, Gerry Anderson, Carlo Rambaldi...) ont révolutionné pour toujours la culture populaire.
Réalisé en étroite collaboration avec les frères Bogdanoff, qui pour la première fois ont accepté de dévoiler leurs archives personnelles, voici un incroyable voyage à travers l’espace et le temps.
Bienvenue à bord du Temps X.

PRÉSENTATION DE LA GUERRE DES ÉTOILES : LA SAGA STAR WARS VUE DE FRANCE

Antoine Bardet, Stéphane Faucourt et Jérôme Wybon 224 pages

De 1977 à nos jours, suivez Dark Vador, Yan solo, Luke Skywalker, par cinq spécialistes français de Star Wars. Et l’Hexagone s’éveilla à la Force...
Voilà un raz-de-marée auquel personne n’a échappé : en 1977, le premier épisode de La Guerre des étoiles devait à tout jamais changer la face de la culture populaire. La France n’a pas fait exception à la règle, comme le souligne ce livre officiel conçu par trois érudits en la matière, Antoine Bardet, Stéphane Faucourt et Jérôme Wybon. Ils y détaillent avec force exemples comment l’Hexagone a reçu la trilogie, et se l’est en quelque sorte appropriée. Une approche de puriste pour un ouvrage demeurant grand public.

RODOLPHE LACHAT : LA RENCONTRE

Pourquoi avoir édité ces livres ?

J’ai créé cette maison d’édition car la culture pop en France n’a pas de livres qui lui sont dédiés. Elle n’a pas de beaux livres qui lui sont consacrés.

Vos livres poussent la culture geek vers le haut ?

La culture geek est très tendance actuellement. Il y a beaucoup d’opportunistes qui sortent des livres dessus qui ne sont pas forcément de bonne qualité. Mais nous voulons faire de beaux livres sur des sujets qui nous sont chers car il s’agit d’une culture riche et belle à promouvoir.

Il n’est pas difficile d’être éditeur de beaux livres dans le monde actuel ?

Non, c’est un véritable plaisir. C’est compliqué car il y a des obstacles et de nombreuses concurrences surtout de la part d’opportunistes.
Le marché est difficile car les gens lisent de moins en moins. Mais on a de la chance car on peut compter sur une grande communauté de fans très vivifiante comme celle d’Harry Potter. Cette communauté est très vivante et généreuse et nous remercie de nos efforts. Nous avons beaucoup d’échanges avec elle. Et nous prenons beaucoup de plaisir à leurs retours.

Avez-vous une niche de gros lecteurs ?

Nous avons des fans qui viennent de nombreuses communautés : Star Wars, comics, Harry Potter, Game of Thrones...
Tous les livres que nous publions n’ont pas forcément une communauté innée. Nous ne sommes donc pas sûr que les gens répondent présents sur certains titres.

Avez-vous un public qui vous suit ?

Je pense que nous avons réussi à créer un label d’excellence et que le public nous suit. Nos livres valorisent la culture pop et réunissent les fans, les passionnés et les amoureux de la culture pop.

Pourquoi avoir appelé votre maison d’édition Huginn & Muninn ?

Huginn (esprit) et Muninn (mémoire) sont les noms des deux corbeaux messagers du dieu Odin. À l’aube, ils partent et parcourent les neuf mondes et reviennent le lendemain matin pour rapporter au dieu ce qu’ils ont vu et entendu, en le lui murmurant à l’oreille. J’ai envie que ma maison édition se rapporte à des messagers imaginaires, qui en sont les auteurs, qui parcourent le monde et en renvoient une vue d’ensemble pour le lecteur.

JEAN-MARC LAINÉ : LA RENCONTRE

D’où vous est venue l’idée de faire ce livre Nos années Temps X ?

Je regardais la télévision et à l’époque, l’émission était quelque chose qui m’avait marqué. Cela me sort de ma spécialité qui est le comics, mais ce livre m’a parut une évidence.

Comment avez-vous réuni toutes les informations qui le composent ?

Il faut plutôt demander cela à Jérôme (Wybon, le co-auteur, nda). Nous avons discuté ensemble car nous voulions faire ce livre depuis un moment. Puis nous avons trouvé un éditeur grâce à Alain Carrazé qui nous a fourni aussi beaucoup d’iconographie.
Le travail sur les archive a été énorme. Nous avons compilé des iconographies, des couvertures de BD, de livres, des affiches. Le plus gros de ce travail a été fait par Jérôme.

Vous dites que vous avez réfléchi sur ce livre depuis longtemps ?

Nous avons fait 2-3 ans de recherche de fichiers. Nous avons été voir les collections de VHS de nos copains. Mais cette idée était présente depuis plus longtemps. Cela fait un moment qu’on discute avec des gens qui ont connu ou non l’émission comme le reportage sur Marvel DC.
C’est un boulot qui a duré des mois, voire des années mais en tâche de fond. C’était « comme un fantôme qui me hantait ».

Au cœur de votre démarche, vous voulez plus toucher la nostalgie des gens qui ont connu l’émission ou vous focaliser sur un public plus jeune ?

Nous voulons toucher les gens. C’est quelque chose qui nous tenons à cœur Jérôme et moi. Nous avons envie de partager cela. C’est comme quand on invite un ami et qu’on lui montre quelque chose. On a envie de lui montrer les trucs qu’on aime bien, de partager avec lui ce qui nous plait.

JÉRȎME WYBON : LA RENCONTRE

D’où vous est venue cette idée de faire le livre Nos années Temps X ?

J’étais un spectateur de la série Temps X à fond. Je ne l’ai jamais oublié et l’idée m’est venue comme cela.
J’ai aussi écrit chez le même éditeur La guerre des étoiles : la saga Star Wars vue de France. L’idée m’est venue de parler du phénomène vu de France et de parler de la science-fiction tel qu’on la ressent en France.

Comment avez-vous fait ce gros travail de recherche de visuels sur Nos années Temps X ?

J’ai fait des recherches sur les plateaux de tournage. Toutes les personnes qui ont travaillé sur l’émission Temps X ont gardés des archives qu’elles m’ont ouvertes.

Comment avez-vous obtenu une préface des frères Bogdanov ?

Alain Carrazé de l’équipe de Temps X à contacté les frères Bogdanov. Tout c’est fait très vite et facilement.

Qui a proposé le livre à l’éditeur ?

L’idée vient de moi. Jean-Marc Lainé avait aussi eu l’idée il y a quelques années. Quand l’éditeur à dit oui, je l’ai appelé et lui ai proposé de faire le livre ensemble.

Comment vous êtes-vous répartis les taches ?

J’ai écrit l’histoire de l’émission. Jean-Marc a traité les films, les séries et les comics.

STÉPHANE FAUCOURT ET ANTOINE BARDET : LA RENCONTRE

Pourquoi avoir fait ce livre, La guerre des étoiles : la saga Star Wars vue de France, particulièrement ?

Stéphane Faucourt : je voulais partager l’histoire de La guerre des étoiles du côté français.

Antoine Bardet : c’est un sujet qu’il me tenait à cœur de défendre. En France on connaît La guerre des étoiles avant Star Wars. Maintenant, c’est très mainstream de parler de Star Wars. Mais le titre français a marqué des générations. Le film a été vu en français dans les années 70. Les objets issus du merchandising étaient en français. C’est cette approche qui a touché l’éditeur.

Stéphane Faucourt : on voulait faire partager La guerre des étoiles. Tous les livres écrits sur le phénomène que l’on trouve en France sont des traductions de livres américains. Il n’existe pas de livres nationaux sur la saga autre que ceux provenant des États-Unis. On ne traite donc que du point de vue américain.
On parle des films depuis des années sur les sites, blogs ou en autoédition. Mais il manquait la possibilité d’avoir sur le phénomène un point de vue français.

Antoine Bardet : la France n’est pas inactive. Les médias et les produits dérivés ont beaucoup parlé de la saga. C’est cela dont on parle dans le livre.

Quelles sont les grandes différences entre les français et les américains ?

Antoine Bardet : la France avait la volonté d’intellectualiser le film, de le rattacher au cinéma. Il n’y a pas eu un aspect entertainment immédiat.
- on a fait appel à un spécialiste de la traduction Éric Kahane pour les dialogues.
- les critiques voyaient dans le film des références à des films de science-fiction passés comme 2001 l’odyssée de l’espace.
- les produits dérivés étaient réservés aux enfants. Ils étaient très négligés.

Stéphane Faucourt : le film est sorti en France après les États-Unis et a bénéficié d’un fort bouche à oreille provenant des gens ou de la presse. L’engouement à son arrivée en France était très important alors qu’au Etats-Unis le film a démarré doucement, car les gens ne l’ont pas tout de suite aimé, avant d’avoir du succès et de devenir un blockbuster.
C’est le côté spectaculaire avec des explosions, des soldats en armures, des scènes jamais vues précédemment qui a emporté l’adhésion du public.
Puis avec l’engouement autour du film, la demande de produits dérivées à fortement augmenté.

Y a-t’il eu des produits dérivées spécifiques à la France ?

Stéphane Faucourt : on avait les produits que l’on trouvait lors des conventions de science-fiction aux États-Unis : T-shirts, posters, affiches, badges. Puis il y a eu de véritables produits dérivés car cela rapportait de l’argent et permettait de rentabiliser le film.
Le film n’a pas eu de succès tout de suite, mais après quelques semaines. Puis il y a eu des licences, la musique…
En France, il n’y a pas eu de produits dérivés avant 1978. On pouvait trouver des puzzles, des posters à colorier. Les jouets sont arrivés environ 1 an après la sortie du film et ont rencontré beaucoup de succès.
Mais en France, on n’a jamais trouvé autant de produits qu’aux États-Unis. On avait de plus des produits très classiques. Parfois il s’agissait de produits déjà existants remis à la sauce de Star Wars.
Les produits dérivés ont augmenté avec la sortie du Retour du jedi, mais cela a été un réveil tardif.

GALERIE SAKURA

On peut découvrir 150 œuvres exposées, dont la plupart inédites, à l’image d’une installation de 12 totems de 2,50 m représentant Dark Vador et réalisés par l’artiste Alexandre Nicolas.

L’exposition a lieu du 10 octobre 2015 au 15 janvier 2016 à la Galerie Sakura (21, rue du Bourg Tibourg – 75004).
L’entrée est libre et gratuite du mardi au vendredi de 12 h à 20 h, les samedis et dimanches de 11 h à 20 h.

- SITE OFFICIEL

GALERIE PHOTOS

Exposition Galerie Sakura



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