Lazarus Effect [DVD] : Le test

Date : 19 / 07 / 2015 à 11h00
Sources :

Unification


Lazarus Effect n’est pas un film qui fait vraiment peur mais il a l’avantage d’avoir un véritable scénario qui se tient, et surtout une excellente actrice qui illumine le film de bout en bout. Si le pitch peut faire penser à d’autres films comme L’Expérience interdite, on s’en éloigne néanmoins, ne serait-ce que par le huis-clos dans lequel se passe la quasi-totalité de l’histoire.

Le scénario n’est pas d’une nouveauté incroyable. On ne le dira jamais trop aux scientifiques : « on ne joue pas avec la mort ! Jamais ! Il y a toujours des effets fortement indésirables ! » Toujours est-il que l’histoire est cohérente et qu’il n’y a pas un élément complètement anachronique qui vient sortir le spectateur du film. Cela est plutôt agréable dans un film de genre. Certes le début du film s’ouvre sur une expérience filmée en noir et blanc, c’est qui au vu du matériel du laboratoire parait plus que surprenant, mais c’est l’occasion de faire entrer un nouveau personnage dans l’histoire, à travers lequel on va en comprendre plus sur ce qui se passe dans l’équipe des scientifiques. Un effet stylistique qui est donc plutôt bien trouvé.
Le film dure 1 h 23, mais une durée supérieure aurait sans doute nuit au rythme du film, et c’est un bon choix d’en être resté là plutôt que de faire du remplissage.

Le casting est bien trouvé. Les personnages sont parfois caricaturaux laissant peu de latitude à leurs interprètes, mais il faut noter la très belle performance d’Olivia Wilde. L’actrice joue le rôle principal de l’histoire, une jeune scientifique pleine de talent qui va, suite à un accident, virer à la femme inquiétante. Sa prestation est très convaincante et son regard est parfois plus qu’effrayant. Une femme qu’on n’aimerait pas vraiment croiser au coin d’un couloir. Le film gagne clairement en qualité grâce à l’actrice de Docteur House.
Il faut aussi signaler le chien revenu d’entre les morts qui donne au film l’une de ses scènes les plus inquiétantes.

La mise en scène est classique mais utilise correctement l’espace clos d’un laboratoire souterrain. Aucune trouvaille originale n’est à noter mais des effets plutôt traditionnels qui fonctionnent bien.

Lazarus Effect est un film sympathique qui fait passer un bon moment. S’il ne renouvelle pas le film d’horreur, il est très propre et plaisant. Olivia Wilde est vraiment très réaliste. Il est difficile de ne pas apprécier son personnage qui est le plus attirant de tout le casting.

Un film d’horreur bien agréable à regarder et qui ne rendra pas malades ceux qui apprécient d’avoir peur mais ne supportent pas le gore et la violence gratuite.

SYNOPSIS

Une équipe de chercheurs universitaires découvre comment ramener les morts à la vie. Ils n’imaginent pas ce que leurs expériences vont déclencher.

BANDE ANNONCE


TECHNIQUE

  • Image : 2.40 : 1 - 16/9 compatible 3/4
  • Langue : Français 5.1 Dolby Digital, Anglais 5.1 Dolby Digital, Audiodescription
  • Sous-titres : français, sourds et malentendants
  • Durée : 1 h 20
  • Prix public indicatif : 19,99€
  • Disponibilité : 15 juillet 2015
  • Distributeur : Metropolitan Filmexport

Un environnement technique classique pour un DVD. Ce dernier n’a qu’une piste 5.1, mais il faut noter la présence d’audiodescription et de sous-titre pour les sourds et malentendants ce qui n’est pas si fréquent que cela.

BONUS

  • Scènes coupées (4’14)
    On peut découvrir 4 scènes coupées qui sont plutôt des variantes de celles qu’on trouve dans le film. Un bonus assez anecdotique.
  • Créer la peur (13’53)
    Première partie du making off de Lazarus Effect. L’ensemble des acteurs et le réalisateur reviennent sur le film, son scénario et les personnages de l’histoire. Un bonus, tout comme celui-ci-dessous, qui intéressera ceux qui ont apprécié le film, bien que l’ensemble des deux bonus soient un peu courts.
  • Jouer à Dieu (7’27)
    Il s’agit de la deuxième partie du making off de Lazarus Effect. Scénariste et producteurs apportent leurs éclairages sur le film et l’idée sous-jacente de ce dernier : se prendre pour Dieu.
PORTFOLIO



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