Fast & Furious 7 : La critique
Dominic Toretto et sa "famille" doivent faire face à Deckard Shaw, bien décidé à se venger de la mort de son frère. La critique ’pied au plancher’ by Unif.
On ne va pas se mentir, si le septième opus de la franchise Fast & Furious a attiré l’attention des non aficionados, c’est principalement suite au décès de l’un de ses acteurs principaux, Paul Walker, en plein tournage, dans un accident de voiture.
La décision de maintenir le film avait été longue à prendre, puis il a fallu s’atteler au traitement de son personnage dans le film, l’acteur n’ayant pas terminé de tourner toutes ses scènes. Sur ce point là, je pense que la fin donnée à Brian O’Conner est en phase avec l’esprit de la franchise. Chacun aura bien sûr son avis (n’hésitez pas à donner le vôtre dans les commentaires une fois que vous aurez vu le film) mais on sent là la patte de Vin Diesel.
Avec 250 millions de dollars, James Wan bénéficiait d’un budget conséquent pour continuer les aventures de la famille Toretto. Et si vous aviez apprécié la surenchère d’action du #6, accrochez vous à vos sièges car Fast & Furious 7 va encore plus loin. Oubliez la scène de l’avion cargo sur la piste de l’aéroport (personnellement j’avais trouvé dommage de la faire se dérouler de nuit mais ce n’est que mon avis) ou les scènes de combat avec Luke Evans. Car est arrivé à la distribution le britannique Jason Statham. Et là où Evans me laissait froide, Statham crève l’écran. Ca déménage, ça va vite, ça cogne fort.
En face de ce méchant d’anthologie (le meilleur de la saga pour moi), il fallait un gentil du même acabit ... dites bonjour à Kurt Russell qui est juste parfait dans son rôle.
Fast and Furious 7 reste fidèle à ce qui fait son succès : des femelles en micro shorts, des voitures de toute beauté (la Lykan HyperSport est juste phénoménale), de l’humour et des cascades démentielles. C’est peut-être d’ailleurs sur ce dernier point que le film vous fera décrocher au bout d’une petite heure : si le but est de faire rêver et de nous en mettre plein la vue, certaines cascades sont juste too much.
Côté distribution, les départs ne sont pas forcément ceux qu’on aurait souhaités : j’ai de plus en plus de mal avec les personnages de Roman et Tej qui ne se renouvellent pas dans leur duo comiques de service. Pas convaincue non plus par Ronda Rousey.
Il faut cependant louer le travail des scénaristes qui ont réussi à faire entrer cette franchise « de voitures » dans le XXIème siècle. Certains trouveront ça à la limite du crédible, et je suis assez d’accord avec eux, mais il faut se laisser porter par le film et ses interprètes.
Que vous soyez fans de jeu vidéo, de « courses en liberté », de la famille Toretto, de voitures ou de cascades, allez voir Fast and Furious 7 et attendez-vous à une première heure éprouvante avant un final d’anthologie !
SYNOPSIS
Dominic Toretto et sa "famille" doivent faire face à Deckard Shaw, bien décidé à se venger de la mort de son frère.
BANDE ANNONCE
FICHE TECHNIQUE
Durée du film : 2 h 18
Titre original : Furious 7
Date de sortie : 1er avril 2015
Réalisateur : James Wan
Scénariste : Chris Morgan
Interprètes : Vin Diesel, Paul Walker, Jason Statham, Michelle Rodriguez, Jordana Brewster, Kurt Russell, Tyrese Gibson, Ludacris et Dwayne Johnson
Photographie : Marc Spicer et Stephen F. Windon
Montage : Leigh Folsom Boyd, Dylan Highsmith, Christian Wagner et Kirk M. Morri
Musique : Brian Tyler
Costumes : Sanja Milkovic Hays
Décors : Bill Brzeski et Danielle Berman
Producteur : Original Film Feature Films, One Race Films et Fast 7 Productions
Distributeur : Universal Pictures International France
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