Arrow : Review 3.13 Canaries

Le développement des personnages dans la lignée des saisons 1 et 2 d’Arrow vous manquait ? Rassurez-vous Canaries propulse à nouveau Arrow à un haut niveau scénaristique.

Depuis le tout début de la série, Laurel n’a cessé d’être considérée par certains comme le vilain petit canard, la chouineuse de service, celle qui ne sert à rien... alors que c’était loin d’être le cas. Quoiqu’il en soit, elle est le personnage qui a été le mieux écrit et qui a surtout le plus évolué en l’espace de trois saisons. C’est incontestable. Avec Canaries, les scénaristes d’Arrow cognent du point sur la table en affirmant une fois de plus que Laurel n’était/a/ne sera jamais Sara Lance alias Canary. Une chose que comprendra le grand public sans problème.

Mais ne vous réjouissez pas à l’idée que Laurel jette l’éponge en tant que Black Canary ! Sa détermination est mise à rude épreuve et ce n’est pas les insultes qu’Oliver va lui lancer en pleine figure (vraiment déplacées qui plus est !) et une double injection de Vertigo (Werner Zytle toujours aussi inintéressant et médiocre, au passage) qui vont lui faire baisser les bras ! Le débat sur l’identité de cette saison 3 d’Arrow se révèle particulièrement efficace vis à vis de Laurel qui passe de quête vengeresse suite à la mort de Sara, en passant par devenir ce qu’était sa sœur pour devenir elle-même et son évolution progressive dans la série est particulièrement savoureuse. Elle qui ne savait plus elle en était, s’en sort encore plus forte et plus confiante dans ses premiers pas de future justicière. Et Sara comme élément catalyseur, tout en lui rendant justice (tout en rendant aussi justice à Laurel) était vraiment bien trouvé de la part des scénaristes. Doit-on regretter qu’Oliver n’ait pas subi le même traitement cette année ? Franchement ? Non. Pas le moins du monde.

Autre conséquence de cet épisode clé pour Laurel : le mensonge au sujet de la mort de Sara. Le timing était parfait, les conditions de la révélations, les causes...Paul Blackthorne et Katie Cassidy nous ont fait verser quelques larmes et c’est impossible d’être insensible dans un moment pareil. Niveau émotions, on a aussi été gâtés par la décision des scénaristes et d’Oliver de révéler sa véritable identité à Thea. Alors qu’on pensait que sa demi-soeur allait encore lui en vouloir, c’est tout le contraire qui se produit et retrouver la fraternité dissimulée entre ces deux-là, ça nous avait vraiment manqué. Et quand on pense à ce que Malcolm lui a forcé à faire et qu’il lui a menti depuis des mois, on se dit que ça va faire mal aussi bien pour elle que pour Malcolm (ce qui est amplement mérité pour ce dernier). Déjà, Thea commence à se méfier de lui, c’est déjà un bon début. Autre bonne nouvelle : bon débarras pour le transparent et inutile Chase !

Alors que Felicity avait la primeur d’être sur le devant de la scène principalement comme énième conquête d’Oliver, mais les choses semblent un peu changer cette fois-ci, enfin ! Elle reprend son rôle supplémentaire de soutien moral. Elle prend même le parti de Laurel devant Oliver et lorsque l’apprentie justicière doute. Voilà quelque chose d’à la fois inhabituel et pas désagréable à voir. On en redemande !

Autre moment fort de l’épisode : Felicity (toujours en colère après Oliver), Roy (pas content que son mentor ait mal parlé à Thea - on a apprécié la petite scène entre les deux ex petits-amis au Verdant) et Diggle (dans une moindre mesure) font front face à un Oliver qui pensait qu’il leur dictait encore les règles. Vu les récentes décisions de l’ex-milliardaire (au fait, il dort où ? Il arrive au moins à se payer une chambre d’hôtel ?), cela devait arriver à un moment où à un autre. Mais Oliver accepte assez rapidement cette idée, pour le coup, c’était du rapide !

 Episode : 3.13
 Titre  : Canaries
 Date de première diffusion : 11 février 2015 (CW)
 Réalisateur : Michael Schultz
 Scénaristes : Jake Coburn & Emilio Ortega Aldrich