The Flash : Review 1.10 Revenge of the rogues

Après son premier duel (qui s’est soldé par un échec cuisant) face à Reverse Flash, Barry n’a pas perdu de temps pour s’entraîner pour être prêt (et il n’y va pas de main morte !) pour le prochain round. Mais le nouvel objectif qu’il se fixe l’empêche à la fois d’avoir une vie sociale mais aussi une vie professionnelle. Du moins, c’est ce qu’on croit dès le début de l’épisode.

C’est dans ce contexte que Captain Cold (Wentworth Miller) décide de revenir sur le devant de la scène pour renvoyer la balle au sauveur de Central City : The Flash. Sauf que non seulement Captain Cold ne revient pas seul, mais une fois de plus, il réussit à mettre The Flash en difficulté. Avec le retour du duo Miller/Purcell, on repart quelques années en arrière lorsque les deux acteurs étaient les stars de Prison Break. Le binôme de méchants fonctionne bien : lorsque Mick est « chaud bouillant », le calme et l’intelligence de Snart parviennent à contre balancer les excès de son partenaire. Cependant, Heatwave tout seul ne fonctionne pas du tout. Le personnage n’est pas aussi travaillé que Captain Cold et devient très vite caricatural.

Seulement, Snart et son compère ont provoqué quelque chose d’inattendu en voulant faire la peau à The Flash : le bolide écarlate, considéré comme un paria depuis les événements du 1x08, redevient le héros qui attire la curiosité et la gratitude des habitants de Central City. Même Eddie qui était prêt à employer les grands moyens pour le stopper finit à son tour par lui être redevable, à la plus grande surprise de Barry. C’est bien gentil, mais en saura-t-on un jour un peu plus sur lui ? Espérons le !

En plus d’un épisode bien rythmé (grâce à Captain Cold et Heatwave), The Flash nous permet également d’avancer un peu plus sur Ronnie Raymond et la disparition mystérieuse de Martin Stein avec le projet F.I.R.E.S.T.O.R.M. Ce n’est pas non plus LA grosse révélation, mais les pièces du puzzle commencent à s’assembler. En revanche, transformer Caitlin en l’espace de quelques minutes en demoiselle en détresse après qu’elle ait été prête à remuer ciel et terre pour savoir ce qui était vraiment arrivé à Ronnie, c’est franchement désolant.

La collaboration entre la police de Central City et S.T.A.R. Labs est aussi un moment fort de l’épisode (Cisco est même félicité, et on appréciera aussi la petite référence à SOS Fantômes lorsque le plan pour contrer Captain Cold et Heatweave est mis en place), sous le regard toujours aussi bizarre de Wells. Par ailleurs, lorsque Barry lui dit texto qu’il est un de ses amis, la réponse de Wells fait froid dans le dos, mais malheureusement Barry n’a pas encore fait le rapprochement.

Le malaise présent entre Iris et Barry est franchement désagréable à voir et la distance que met Iris avec « son meilleur ami » est à la limite du supportable. Pas une seule explication, juste quelques mots (qui n’ont aucun rapport avec la déclaration de Barry). Mais si le fils d’Henry Allen parait triste rien qu’en voyant Iris partir avec Eddie, le fait que Barry ré emménage chez Joe nous rassure parce que ce père de substitution a toujours été là pour Barry depuis la mort de Nora et l’incarcération d’Henry. The Flash a également pour habitude de nous fournir assez généreusement dès qu’il s’agit de scènes post-générique, mais là, c’est la grosse déception.

 Episode : 1.10
 Titre  : Revenge of the rogues
 Date de première diffusion : 20 janvier 2015 (CW)
 Réalisateur : Nick Copus
 Scénaristes : Geoff Johns & Kai Yu Wu