Le Septième Fils : La critique
Le Septième fils est un film d’héroïc fantasy d’un grand classicisme. Il est tellement classique qu’il enchaîne sans arrêt les clichés de fantasy : le vieux mage bougon, le jeune héros qui devient super fort en une semaine, la jeune première qui a de grands pouvoirs mais est sous le charme du héros. Bref, l’ensemble de l’histoire semble tirée d’un roman de fantasy d’il y a plus de 60 ans, hors l’œuvre de Tolkien qui n’a quasiment pas de femmes.
Le scénario est tiré d’une série de livre jeunesse, L’Épouvanteur, de Joseph Delaney. Mais il faut bien avouer que la vision du film ne donne pas envie de lire l’œuvre de papier. Ce qui est peut-être dommage d’ailleurs. Il suffit de se rappeler le massacre de la série de Percy Jackson lors de son passage sur grand écran. Si j’avais vu le film avant, je n’aurais jamais lu le livre qui est une série jeunesse formidable.
Les dialogues sont d’ailleurs à l’avenant du script : parfois ennuyeux au possible ou tout simplement d’une banalité affligeante. Le scénario ne donne honnêtement pas de lettres de noblesse à la fantasy qui peut être d’une grande richesse et originalité.
Voici donc le 7ème fils en quête pour sauver le monde avec un super magicien doublé d’un redoutable escrimeur, son mentor, et un monstre humanoïde, un troll.
Le jeune homme interprété par Ben Barnes n’est pas charismatique. Jeff Bridges qui joue son mentor cabotine trop, ce qui en devient irritant. Kit Harington fait une bien falote demoiselle en pseudo-détresse. Seule Julianne Moore se sort avec les honneurs d’un rôle de méchante bien délicat à interpréter. C’est d’ailleurs un soulagement de la voir. Son personnage est d’ailleurs le plus intéressant et curieusement le plus attachant.
Pourquoi aller voir Le Septième fils pourriez-vous penser ? En fait le film a deux grands points positifs : des combats dantesques qui sont magnifiquement menés, et un bestiaire magnifique qui présente des créatures plus vraies que nature avec des transformations vraiment réussies.
Ces passages de confrontation et d’affrontement sont très beaux à voir et rendent très bien sur grand écran.
Le Septième fils est un film de fantasy très moyen qui ne demande pas une forte activité neuronale. Mais la très belle interprétation de Julianne Moore et un bestiaire vraiment original permettent de se faire plaisir dans des belles scènes visuelles.
Clichés et effets spéciaux : à vous de voir.
SYNOPSIS
Une époque enchantée, où les légendes et la magie ne font qu’un…L’unique guerrier survivant d’un ordre mystique part en quête d’un héros prophétique doté d’incroyables pouvoirs, désigné par la légende comme étant le dernier des Sept Fils
Le jeune héros malgré lui, arraché à la vie tranquille de fermier qu’il menait jusqu’à présent, va tout quitter pour suivre ce nouveau mentor rompu au combat. Ensemble ils tenteront de terrasser une reine d’autant plus maléfique qu’elle a levé contre le royaume une armée d’assassins redoutables aux pouvoirs surnaturels.
BANDE ANNONCE
FICHE TECHNIQUE
Durée du film : 1 h 42
Titre original : Seventh Son
Date de sortie : 17/12/2014
Réalisateur : Sergey Bodrov
Scénariste : Charles Leavitt, Steven Knight, Max Borenstein, Matthew Greenberg
Interprètes : Jeff Bridges, Julianne Moore, Ben Barnes, Kit Harington, Antje Traue, Olivia Williams, Djimon Hounsou, Alicia Vikander
Photographie : Newton Thomas Sigel
Montage : Paul Rubell
Musique : Marco Beltrami
Costumes : Jacqueline West
Décors : Dante Ferretti
Producteur : Basil Iwanyk, Thomas Tull, Lionel Wigram pour The Moving Picture Company (MPC), Outlaw Sinema, Pendle Mountain Productions, Legendary Pictures, Thunder Road
Distributeur : Universal Pictures International France
LIENS
PORTFOLIO
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