PIFFF 2014 : Jour 6

Date : 24 / 11 / 2014 à 12h00
Sources :

Unification


C’est le dernier jour de cette quatrième édition du PIFFF. Le public a répondu présent et toutes les séances ont eu du succès. Cette journée s’est ouverte par un très beau film hors compétition avant d’offrir une comédie horrifique, en clôture.

14h00 : Predestination


Predestination de Michael & Peter Spierig (Australie - 2014 - 1h37 - Interdit aux moins de 12 ans)
Un agent spécial voyage à travers le temps pour coincer un redoutable terroriste poseur de bombes.

Predestination est la remarquable adaptation d’une nouvelle de Robert E. Heinlein. Ce grand auteur de l’âge d’or de la science-fiction a livré quelques très beaux romans (dont Starship Trooper). Il a aussi donné de beaux rôles aux femmes ce qui était une révolution à une époque où la femme en science-fiction était femme de, fille de, fiancée de. Predestination ne déroge pas à la règle en montrant un personnage féminin bien campé et d’une grande intensité.

L’histoire est bien conçue et n’est jamais prise en défaut dans le film. Pour avoir eu la chance de voir ce dernier deux fois sur grand écran, je n’ai trouvé aucune incohérence interne et la deuxième vision m’a confirmé la virtuosité des deux réalisateurs, les frères Spierig, dans la mise en scène de cette histoire bien délicate à adapter.

Les acteurs sont remarquables. Ethan Hawke livre un personnage tout en finesse et en silence. Il réussit aussi à nous rendre son personnage incroyablement attachant. Quant à Sarah Snook elle est éblouissante dans un rôle dual d’une grande délicatesse. Jeune actrice peu connue, cette dernière a un bel avenir devant elle.

La photographie est très belle, enluminée par un beau travail sur la lumière, les décors et les costumes. On voyage vraiment dans le temps en compagnie des protagonistes.

La musique est aussi superbe et accompagne merveilleusement l’histoire semblant à la fois envelopper le film et le spectateur de ses notes.

Un très bon film véritable coup de cœur. L’interprétation des acteurs est formidable et le scénario très bien écrit. On entre directement dans les voyages dans le temps et les paradoxes temporels et cela grâce au grand brio des réalisateurs.

La critique complète du film sera disponible sur notre site pour sa sortie en Blu-Ray, DVD et Digital le 1er décembre 2014.

16h30 : L’Homme qui voulait savoir


L’Homme qui voulait savoir de George Sluizer (Pays-Bas / France - 1988 - 1h47 - Interdit aux moins de 12 ans)
Suite à la disparition mystérieuse de sa femme sur une aire d’autoroute, un homme abandonne tout et part dans une quête obsessionnelle et douloureuse.

Le court métrage projeté avant la séance est One Please.
One Please (-12 ans)
Papa lit le journal dans le salon. Maman cuisine en chantonnant. Leur petite fille a très envie d’acheter une glace au monsieur qui vient de garer son camion devant la maison. Pour satisfaire leur petite chérie, les parents sont prêts à tout.

Pays de production : États-Unis | Année de production : 2014
Réalisation : Jesse Burks
Scénario : Jesse Burks | Photo : Gabe Mayhan
Musique : Amos Cochran | Production : Miles Miller, joshua Miller, Kathryn Tucker
Interprètes : Michael Berryman, Sailor Holland, Catherine Burks
Durée : 6 minutes
Avis : One Please est un très bon court métrage muet dans lequel la société de consommation en prend plein son grade. C’est aussi l’amour qui est le fil rouge d’une histoire très drôle, côté humour bien noir. 6 minutes qui passent en un clin d’œil. A voir ! Avec une mention spéciale pour le beau travail réalisé sur le son.

L’Homme qui voulait savoir est un film efficace sur la disparition et l’envie de connaitre la vérité à tout prix. Il a néanmoins quelques sautes de tension et longueurs.

Le rôle du psychopathe interprété de façon plus que convaincante par Bernard-Pierre Donnadieu est glaçant. Ce dernier est vraiment parfait en bon père de famille, homme respectable, qui décide de faire un acte répréhensible pour connaître l’effet que ça fait.

L’histoire est originale, surtout remise dans le contexte de l’époque. Le tempo s’accélère jusqu’à un final marquant.

Il parait que Stanley Kubrick était un grand fan du film qu’il trouvait remarquable de tension et de terreur.

Il faut en tout cas avouer qu’à notre époque, la terreur a un peu changé de visage et que si le film reste efficace il ne restera pas la référence du genre, mais est plaisant à regarder.

19h30 : Film de clôture Tusk


Tusk de Kevin Smith (États-Unis - 2014 - 1h42 - Interdit aux moins de 12 ans)
Un célèbre podcaster rend visite à un vieil homme totalement fasciné par les morses. La rencontre va très vite dégénérer...

Tusk (défense en anglais) est une comédie horrifique avec une histoire très sombre voire horrible à certains moments.
On rit beaucoup et le « costume » du morse est très réussi.
L’interprétation de l’acteur principal, Michael Parks, psychopathe barré et glaçant, est remarquable. La scène du repas est d’ailleurs superbe et d’une certaine façon terrifiante.
Le « morse » Justin Long est lui aussi impressionnant. Il n’a parfois que ses yeux pour s’exprimer et le moins que l’on puisse dire est qu’il nous fait très bien passer les messages qu’il veut.
Quant à Johnny Depp, méconnaissable en inspecteur Guy LaPointe, il nous livre un rôle truculent et extrêmement drôle.
Ces trois acteurs ont d’ailleurs eu le premier prix d’interprétation aux Utopiales 2014.
On pourra aussi s’amuser à reconnaitre le gamin de Sixième Sens : Haley Joel Osment qui a bien grandit.

L’histoire, si elle oscille entre horreur et comédie, ne rend pas les personnages stupides et nous livre un monstre plus dramatique que ridicule.

Vous ne verrez plus les morses de la même façon !

La critique complète du film sera disponible sur notre site pour sa sortie en Blu-Ray, DVD et Digital en mars 2015.

Le palmarès

ŒIL D’OR - LES PRIX DU PUBLIC
Cette année encore, le PIFFF a choisi de donner une place souveraine à ses spectateurs, seuls et uniques juges de la compétition. Ainsi, le public, nombreux et enthousiaste, a désigné les lauréats de cette 4ème édition.
Le spectateur restera dorénavant celui qui octroiera le grand prix du festival, l’œil d’or, cela afin de donner une véritable valeur au prix du public. En effet, le public amateur de film de genre est connaisseur, exigeant et pointu.

ŒIL D’OR - Long-métrage : Spring, réalisé par Justin Benson et Aaron Moorhead (États-Unis - 2014)
Une jeune tête brûlée quitte les États-Unis et part s’installer en Italie où il y fait la rencontre d’une "créature" de rêve...
Le prix a été remis en présence des réalisateurs.

ŒIL D’OR - Court-métrage français : Puzzle, réalisé par Rémy Rondeau (France, 2014)
Un vieil homme se sent seul depuis la mort de sa femme. Pour tromper l’ennui, il se plonge dans la construction de puzzles.
Un jour, sur le pas de sa porte, il trouve une boîte mystérieuse.

Le prix a été remis en présence du réalisateur.

ŒIL D’OR - Court-métrage international : The Boy with a Camera for a Face, réalisé par Spencer Brown (Royaume-Uni, 2013)
Madame pousse, Monsieur lui tient la main, le nouveau-né se présente bien. Soudain le visage de la sage-femme se fige de stupeur : en guise de tête, l’enfant a un appareil photo !

LE PRIX DU JURY DU MEILLEUR COURT-MÉTRAGE FRANÇAIS : Puzzle, réalisé par Rémy Rondeau (France, 2014)
Un vieil homme se sent seul depuis la mort de sa femme. Pour tromper l’ennui, il se plonge dans la construction de puzzles.
Un jour, sur le pas de sa porte, il trouve une boîte mystérieuse.

Le prix a été remis en présence du réalisateur.

MENTION SPECIALE DU JURY COURT-METRAGES :Shadows, réalisé par Lorenzo Recio (France, 2014)
Taipei. Xiao Shou est un garçon timide qui exerce le métier de montreur d’ombres itinérant. Un jour, il croise la sublime Ann dont il tombe immédiatement amoureux. Mais un terrible accident va plonger le jeune homme dans un monde de ténèbres.
Le prix a été remis en présence du réalisateur.

Le jury courts-métrages était composé de : Antoine Blossier (réalisateur et scénariste - La Traque, The Far Cry Experience, A toute épreuve), Kook Ewo (créateur de génériques de films – Splice, Silent Hill 3D, The Divide, La Belle et la Bête, la série The Strain…), Rob (compositeur – Maniac, Grand Central, Horns…), Céline Tran (réalisatrice, comédienne - Destricted, Le Visiteur du Futur, Metal Hurlant Chronicles… et scénariste – Heartbreaker, bande dessinée chez Ankama/Label 619. ), Bastien Vivès (auteur et dessinateur - Le Goût du chlore, Polina, Les Melons de la colère, Lastman…).

LES PRIX DU JURY CINÉ+ FRISSON
Le jury Ciné+ Frisson était composé de Myriam Hacène (directrice de la chaîne) et Christophe Commeres (directeur adjoint).

PRIX SPÉCIAL CINÉ+ FRISSON - Long-métrage : Alleluia, réalisé par Fabrice Du Welz (France / Belgique - 2014)
Une mère de famille séparée s’amourache d’un gigolo détrousseur de dames. Et les deux amants de se lancer dans une odyssée passionnelle et homicide.
(La chaîne offre une campagne de promotion sur les antennes de Ciné+ (25 diffusions) à l’occasion de sa sortie en salles.)
Romain Protat, scénariste du film, était présent pour recevoir le prix.

PRIX SPÉCIAL CINÉ+ FRISSON - Court-métrage : : Shadows, réalisé par Lorenzo Recio (France, 2014)
Taipei. Xiao Shou est un garçon timide qui exerce le métier de montreur d’ombres itinérant. Un jour, il croise la sublime Ann dont il tombe immédiatement amoureux. Mais un terrible accident va plonger le jeune homme dans un monde de ténèbres.
Le prix a été remis en présence du réalisateur.
(Achat par la chaîne pour diffusion sur ses antennes.)

Conclusion


Le PIFFF ferme ses portes à l’issue du film de clôture. Comme pour l’ouverture, les trottoirs se trouvent bondés de monde qui continue de discuter du festival. En effet le Paris International Fantastic Film Festival est vraiment un festival sympathique à échelle humaine. Les spectateurs apprécient de retrouver d’autres amateurs de films de genre et d’échanger des réflexions sur le genre en général.
Comme dans toute famille, c’est aussi le moment des adieux avant des retrouvailles à venir l’année prochaine, même lieu, même date.

L’édition de cette année s’est vraiment placée sous la thématique de l’amour. En effet c’est l’amour qui a été le moteur, ou une part importante de tous les longs métrages en compétition et de certains films en rétrospective ou hors compétition. Cette thématique s’est curieusement retrouvée dans les courts métrages internationaux, et certains français. C’est d’ailleurs plutôt agréable après le cynisme et la dureté de l’édition précédente.
Le palmarès est d’ailleurs représentatif de cette tendance.

En ce qui concerne la remise des prix, j’avais annoncé en début de festival en plaisantant que, comme l’année précédente, le seul film que je ne verrais pas et qui s’avère aussi français aura donc le prix Canal + et que comme l’année précédente, ce serait le film du samedi soir 19h30 qui aurait l’œil d’or. C’est en effet ce qui est arrivé… Et non, je n’ai pas de machine temporelle.

Par contre en ce qui concerne le prix du public, le meilleur film en compétition, à mon avis et si on exclut The Duke of Burgundy, est Time Lapse diffusé mercredi à 14h00. Ma réflexion est donc : est-ce qu’un film en compétition diffusé dans les créneaux en semaine à 14h00 a une véritable chance d’avoir un prix ? J’en doute un peu. Déjà l’année précédente l’excellent Odd Thomas projeté le vendredi à 14h00 était reparti bredouille…
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que je fais la remarque sur le prix du public (cf l’Étrange festival de cette année) qui est généralement attribué à un film qui a vu sa séance plus remplie de spectateurs que les autres films en compétition.

En ce qui concerne le prix pour les courts métrages, c’est un peu différent. En effet le spectateur voit l’ensemble des films projetés.

Toujours est-il que Spring est un belle histoire d’amour avec pas mal de longueur mais un monstre très réussi. C’est aussi le premier véritable film fantastique à gagner en 4 éditions.
Le court métrage anglais The Boy with a Camera for a Face est vraiment formidable et celui français Puzzle plutôt agréable.

Paradoxe temporel, quête de la vérité, morse et psychopathe : une dernière journée qui brosse le tableau du fantastique.

A l’année prochaine avec grand plaisir.

Remerciements


Je tiens vivement à remercier l’équipe formidable du festival, notamment Fausto Fasulo et Cyril Despontin, et les nombreux bénévoles qui ont toujours été agréables, disponibles et souriants.

Vous pouvez retrouver ci-dessous la liste des personnes qui ont contribué à cette édition très réussie, ainsi que la liste des personnes qui ont œuvrées dans l’ombre, parfois pendant une année, pour nous offrir des œuvres que l’on n’aura pas forcément la possibilité de voir sur grand écran.

L’équipe du GAUMONT OPERA CAPUCINES Jérôme Gaïarin, Barbara Morbœuf, Clothilde Lavergne, Benoît Hell, François Gerard, Fabien Lecureuil et Stéphane Wagner - CINE+ FRISSON Myriam Hacène, Christophe Commeres, Sonia Lukic, Anna Dumont, Mélanie Gautier, Sandra Duperchy-Borrel, Laurence Raymond - ALLOCINE Marielle Gaudry, Yoann Sardet - DAILYMOTION Alizée Bonnet, Alba Gautier - OUI FM Pierre Boiteux - LÉONCE DEPREZ Léonce-Michel Deprez, Patrice Chaumeron, Léonce-Antoine Deprez, Christel Uberquoi - TECHNICOLOR Grégory Sapojnikoff, Mathieu Pesty, Benoit Hay, François Aubé, Marie-Éline Chevance-Hubert et toute l’équipe DCI - VICE Pénélope Fernandez, Alexandra Hedreul - GOELAND DISTRIBUTION Olivier Renard - SONY PICTURES RELEASING Tania Reed, Susan Senk, Thomas Bourgeois - PARAMOUNT PICTURES FRANCE Matthieu Bardel, Sylvie Meunier - SELECTIVE FILMS Jean-Philippe Tirel, Romain Daubeach - THE JOKERS FILMS Manuel Chiche, Violaine Barbaroux, Brigitte Dutray, Thomas Creveuil - LE PACTE Xavier Hirigoyen, Jean-Baptiste Davi, Lydie Bosquet - CARLOTTA FILMS Ines Delvaux, Nora Wyvekens - LUMINOR Marie-Christine Fontaine - LA FERME Franck Ribiere - MPI MEDIA GROUP Nicola Goelzhaeuser, Diane Paradiso - PONY CANYON Shinji Sakoda, Kazumi Matsui - DEVILWORKS Matteo Rolleri, Samantha Richardson - WTFILMS Dimitri Stephanides, Gregory Chambet - SWANK FILMS Mathieu Sabourin - LA RABBIA Manuel Chiche - TAMASA DISTRIBUTION Camille Calcagno - PARK CIRCUS Van Papadopoulos, Jack Bell - CNC Lydia Loisy, Sandrine Carbonnel - MONDO GRAPHICS Dominique Besson - LC FILMS Anthony Dausseur, Mikael Chevallier - SOFT-PROD Mathieu Simonet, François Dabit - DUSHOW Eric Alvergnat, Xavier Demay, Jean Christophe Savelli - L’ŒIL DU CYCLONE Guillaume Brindon - GLENAT EDITIONS Cécile Dumas.

Et aussi : Laurent Lopéré, Anaïs Emery, Marc Lamothe, Guy Delmote, Youssef Seniora, Simon Laperrière, Francis Barbier, Nathalie Jeung, Ziyad Saadi, Justin Benson, Aaron Moorhead, Marie Aloyse Laurentin, Loic Valceschini, Alexandre Cerf, Licia Comte, Aurélie Mérigot, Gilles Esposito, François Cognard, Michel Leray, Jean-Baptiste Herment, Laurent Duroche, Christophe Lemaire, Elodie Dupont, Quentin Rappeneau, nos inestimables bénévoles et tous les jurés et invités des sélections longs-métrages et courts-métrages.

Organisation

Programmation : Fausto Fasulo, Cyril Despontin, Erwan Chaffiot (courts-métrages français), Benjamin Leroy (courts-métrages internationaux)
Publicité et partenariats : Julie Vergnet, Anna Gélibert
Coordination générale : Cyril Despontin
Relations presse : MIAM (Blanche Aurore Duault, Nathalie Iund)
Responsables techniques : Xavier Colon, Etienne Rappeneau
Responsable bénévoles : Karim Cheriguene
Logistique invités : Anne Pampin, Zoé Rabayrol, Gerald Duchaussoy
Régisseurs : Stéphane Creoff, Gwendal Goalès
Graphistes : Xavier Colon, Mathieux Roux, Carla Ferreira (Pondichéry)
Webmaster : Véronique Davidson
Traduction site web : Anaïs Hakes, Zoé Rabayrol
Imprimeur : Leonce Deprez
Rédaction du catalogue : Fausto Fasulo, Erwan Chaffiot, Benjamin Leroy
Sous-titrage des films : Karim Chériguène (Coordinateur), Anais Bonino, Zoé Rabayrol, Anna Gelibert, Jonathan Pougeol
Logo PIFFF : Rémi Andrieux
Affiche : Gary Jamroz-Palma
Bande-annonce : Xavier Colon
Spot du Festival : Bruno Forzani, Hélène Cattet
Equipe vidéo : Anthony Dausseur, Mikael Chevallier, Steven Gaborieau, Thomas Ohlund
Making-of : Jean-Baptiste Herment, Yann Bertin
Musique bande-annonce : Carpenter Brut

- SITE OFFICIEL




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