EXCLUSIF - Astérix : Le Domaine des Dieux : Interview de Lionnel Astier le nouveau Cétautomatix

Rencontre avec le comédien Lionnel Astier, à l’affiche d’Astérix : Le Domaine des Dieux dès le 26 novembre prochain.

« Astérix : Le Domaine des Dieux »

Bonjour Lionnel, vous avez participé au long-métrage d’animation, réalisé Alexandre Astier et Louis Clichy, ce n’est pas votre première collaboration artistique, c’est toujours un plaisir pour vous de travailler sur un projet avec votre fils ?

Bonjour Loïc. Pour surprendre un peu, j’ai hésité à répondre : « non, c’est vraiment une tannée de bosser sur un projet de l’un ou l’autre de mes fils. Mais, ils vont me lâcher ces deux-là ! » Et puis, finalement, je vais faire la réponse à laquelle vous vous attendez : « oui, c’est un plaisir ».

Vous prêtez votre voix à Cétautomatix, quelles sont selon vous, les qualités principales de ce personnage ? Et ce que vous avez des points communs avec lui ?

Cétautomatix est un irréductible, j’ignore si c’est une qualité. C’était aussi le surnom de Robespierre et on l’a pourtant réduit d’une tête. Aucun point commun avec le forgeron, je suis tout à fait compressible.

Il me semble (sauf erreur de ma part) que c’est la première fois que vous vous essayez au doublage, comment-avez-vous vécu cette expérience ?

Il n’est pas ici question de doublage à proprement parler. Les acteurs sont filmés lorsqu’ils disent le texte, le dessin vient ensuite, il est élaboré d’après les labiales des acteurs.

Astérix a fait de multiples apparitions au cinéma ces dernières années, plus ou moins réussies, selon vous, qu’est-ce qui pourrait faire le succès d’« Astérix : Le Domaine des Dieux » ?

Peut-être de contenter à la fois les vrais amateurs de la BD, les fans d’animation et qu’il soit une bonne comédie pour tous publics. Qu’il donne aux grands l’envie d’y amener et d’y ramener les petits.

Dans les BD, le personnage de Cétautomatix est celui qui empêche souvent le barde du village, Assurancetourix, de chanter, soit en le bâillonnant soit en l’assommant, quelle(s) chanson(s) vous insupporte(nt) le plus en ce moment ?

J’ai tendance à zapper les chanteurs(teuses) “à voix”.

Vous-même, êtes-vous un lecteur fidèle des BD d’Astérix ? Quelle est votre préférée ?

Tous les premiers albums, scénarisés par Goscinny. Dans « Le combat des chefs », le personnage de Panoramix est énorme, il est plié de rire durant toute l’histoire et les postures que lui dessine Uderzo sont carrément géniales. Sinon, un comme ça au hasard : Le Devin.

« Un Village Presque Parfait »

À la fin de l’année 2014, vous serez à l’affiche de « Un Village Presque Parfait » réalisé par Stéphane Meunier, pouvez-vous nous en dire sur ce long-métrage et le rôle que vous y tiendrez ?

Je joue le rôle d’Yvon, le meilleur pote du maire joué par Didier Bourdon. Le film a un fond social, la nécessité pour les habitants de convaincre un médecin de s’installer au village afin de toucher une subvention (pour survivre). La comédie réside dans les moyens employés pour persuader le médecin de rester, l’émotion vient de l’enjeu vital pour le village.

Le film est adapté d’un autre long-métrage, canadien, « La Grande Séduction » avez-vous vu eu le temps de le visionner ?

Je l’avais vu bien avant de savoir que j’allais tourner celui-ci. Mais, je n’ai pas souhaité le revisionner.

Le casting est très alléchant et réunit des comédiens français de grands talents, Didier Bourdon, Carmen Maura, Denis Podalydès, Lorànt Deutsch ou encore Elie Semoun, j’imagine que le tournage a dû se dérouler dans une atmosphère bon enfant ?

Personnellement, je ne crois avoir connu d’atmosphère « bon enfant » sur aucun film. Les films se tournent au moment présent. Après c’est fini, c’est dans la boîte. Il y a un mélange subtil de “studieux” et de “joueur” sur un plateau. Que ce soit pour un drame ou une comédie, on est concentré.

Pour en savoir plus

Le film de l’année 2014 selon vous ? Et pourquoi ?

J’ai dû voir en tout et pour tout deux sorties au cinéma cette année, pas de quoi établir une sélection officielle.

Votre série préférée ? Et pourquoi ?

« TELL ME YOU LOVE ME », parce qu’elle soigne.

Un mot pour les lecteurs d’Unification ?

Pensez à ranger vos chambres.

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