Evénement : Utopiales 2014, le vendredi 31 octobre

Date : 01 / 11 / 2014 à 13h00
Sources :

Unification


Vendredi 31 octobre : deuxième journée des 15èmes Utopiales
Dès 10 h 00, il y a encore beaucoup de monde, notamment pour les tables rondes. C’est l’occasion pour moi de faire un tour plus poussé de tout le festival puis d’enchaîner sur la compétition internationale de courts et longs métrages en finissant la soirée par le marathon Ghost in the Shell : Arise.
Et bien sûr, il y a la remise du Prix Julia Verlanger qui cette année revient à Olivier Paquet pour sa trilogie du Melkine aux éditions L’Atalante.
Le jury du Prix Julia Verlanger 2014 est composé de : François Manson, Cathy Martin-Legat, Jeanne-A Debats, Claude Ecken et présidé par Sara Doke.

Compétition internationale de courts métrages : 1ère session de courts métrages
8 courts métrages en compétition.
Avis : une bonne session de courts métrages avec deux coups de cœur. Encore un film expérimental de 24 minutes sans scénario. Cela fatigue un peu d’autant que c’est toujours le film le plus long qui est le moins intéressant.
Vous pourrez retrouver prochainement un article concernant cette session de courts métrages sur notre site.

Compétition internationale : Frequencies de Darren Paul Fisher
Australie / Grande-Bretagne, 2013, 105’ VOSTF
Dans la dimension parallèle où ils évoluent, Marie et Zak produisent une fréquence qui détermine leur destinée. Quiconque génère une haute fréquence sera naturellement béni par la chance et doté d’une intelligence extraordinaire. C’est le cas de Marie. À l’inverse, ceux qui émettent une basse fréquence sont condamnés à ne connaître qu’une succession de malheurs. C’est le sort de Zak. Pourtant, à l’instant où il pose son regard sur Marie, il sait qu’il veut pour toujours demeurer auprès d’elle.
Avis : un excellent film que j’ai trouvé brillantissime. Le scénario est formidable et la fin géniale. Cela fait vraiment plaisir de voir un film avec une histoire originale qui est bien exploitée. Comme quoi un film avec un bon script est toujours quelque chose de réussi. Nous étions 5 à l’avoir vu et une personne ne l’a pas aimé et n’est pas rentrée dedans. Néanmoins les autres l’ont apprécié voire adoré. Pour l’instant mon film en compétition préféré.

Hommage à H.G. Giger : H.G. Giger revealed de David N. Jahn
52’, VOSTF
Jahn avait proposé à Giger de réaliser un film sur son œuvre et sa vie, dans l’atelier de Giger à Zurich ainsi qu’à Gruyères où se trouvent le Musée et le bar H.R. Giger.
Avis : Giger était un artiste de génie. Ce documentaire le montre bien. Il n’est quand même pas toujours intéressant, ce qui est un peu dommage pour le grand artiste. Et les sous-titres étaient vraiment horribles. C’est bien de les relire avant de les graver. Je ne parle pas que de fautes ou de lettres manquantes, mais de contresens et de phrases sans queue ni tête.
Il y avait de plus le plaisir de voir Chris Foss présenter le maître.

Compétition internationale : Short Peace de Katsuhiro Ôtomo, Shuhei Morita, Hajime Katoki, Shuhei Morita
Japon, 2013, 63’, VOSTF
Le Japon, passé et futur, raconté en quatre segments, liés chacun à une période spécifique de son histoire : un voyageur affronte des esprits malfaisants, dans un lieu saint abandonné. Une spectaculaire histoire d’amour et d’honneur dans le Japon antique. Le combat d’un ours blanc défendant la famille royale face à un démon rouge. Des soldats livrent bataille contre un robot indestructible.
Avis : un dessin animé japonais en 4 segments, dont l’un réalisé par le grand Katsuhiro Ôtomo. Des segments inégaux mais avec des couleurs magnifiques et une belle animation. Le premier se passe dans le Japon médiéval et est une histoire de possession. Très sympathique, c’est mon segment préféré. Le deuxième, réalisé par Ôtomo, décrit le grand incendie de Tokyo. Le troisième segment montre la lutte entre un ours blanc et un monstre et le dernier segment se passe dans le futur et décrit la guerre entre des militaires et un tank de combat dans une ville dévastée, une histoire bien déprimante comme le grand incendie de Tokyo.

Soirée spéciale marathon : Ghost in the Shell : Arise de Kazuchika Kise
Japon, 200’ (4X50’’), VOSTF
À l’occasion de la sortie, tant attendue, du 4ème épisode de la série : Ghost Stands Alone, projection intégrale et inédite de la célèbre saga ! Près de 4 heures de pur bonheur geek pour les fans de japanime.
En 2027, alors que la 4ème guerre mondiale est terminée, suivez les aventures de la célèbre Section 9. Leur mission : faire perdurer le statu-quo d’un monde en paix apparente, bouleversé par les progrès de la cybernétique, et où hackers et terroristes menacent à tout moment de faire retomber le monde dans le chaos.

Avis : la franchise Ghost in the Shell créée par Masamune Shirow est l’une des œuvres de science-fiction animée les plus remarquables de ces dernières années. Les quatre épisodes décrivent la création de la Section 9. L’animation est fabuleuse, les personnages extraordinaires et le scénario fantastique. C’est une série géniale que tout fan d’animé et/ou de science-fiction se doit d’avoir chez lui. Attention, histoire très dense qui permet de voir et revoir les épisodes sans jamais se lasser.

Cette deuxième journée a été chargée en projections, pratiquement 9 heures de grand écran, ça pique un peu les yeux vers la fin. En tout cas, cela tombe bien car j’adore les films et documentaires ! Mais cela laisse peu de place pour toute autre activité. Malheureusement, dans notre système solaire, les journées n’ont que 24 heures !
Expérimental, fréquences, génies, animation japonaise, Giger et Ghost in the Shell (bave de bonheur), les mots clés de la journée.

- SITE OFFICIEL



©Chris Foss


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