White God : La critique

Date : 28 / 11 / 2014 à 12h54
Sources :

Unification


White God n’est une référence à White Dogs (connu en France sous le nom de Dressé pour tuer) bien que le film ait de grandes similarité. En effet on va suivre dans un film l’histoire d’un gentil chien que l’on va transformer en machine à tuer pour des combats de chiens illégaux. On pourrait presque se trouver devant un Disney lors de certaines scènes si ce n’est que l’histoire est beaucoup plus sombre et sanglante.
Le film a eu le Grand Prix Un Certain Regard du Festival de Cannes 2014 et l’Octopus d’or du Festival européen du film fantastique de Strasbourg 2014.

La scène d’ouverture avec cette gamine qui pédale à toute allure en vélo dans une ville déserte en étant poursuivie par une horde de 250 chiens grognant et hurlant est une véritable claque. Mais il faudra attendre 1 h 20 avant de revenir à ce point. Le film part en effet immédiatement en flash-back afin de montrer au spectateur comment on a pu en arriver là.
Le moins qu’on puisse dire est que l’attente est parfois un peu longue et c’est dommage car la dernière partie est haletante.
Les 20 dernières minutes sont exceptionnelles. Réussir à mettre en scène et filmer ces groupes de chiens divers qui déferlent dans la ville est vraiment saisissant. Et c’est du jamais vu, surtout en réel !

L’histoire se concentre autour d’une jeune fille qui se retrouve chez son père divorcé. Son seul ami est son chien bâtard dont le père veut se débarrasser. Abandonné dans la nature, ce dernier essaye de revenir chez sa maîtresse alors que cette dernière tente de son côté de le retrouver. Le film alterne donc les scènes avec la gamine et celles avec le chien. Scènes plus ou moins intéressantes, ce qui entraîne parfois des baisses de tension.

La jeune actrice, non professionnelle, Zsófia Psotta est excellente dans son rôle de jeune fille parfois écorchée qui recherche son chien dans toute la ville malgré tous les bâtons qu’on lui met dans les roues.
Le rôle du chien Hagen a été interprété par deux animaux, pour incarner ses deux faces : douce et agressive. Et ces chiens sont des acteurs nés aidés en cela par un dressage impressionnant.
D’ailleurs si White God a remporté le Grand Prix Un Certain Regard en 2014 à Cannes, les chiens eux sont repartis avec la Palm Dog qui récompense le chien le plus expressif des films sélectionnés à Cannes. Comme quoi le jury d’un festival “classique” peut primer un film de genre.

La musique est superbe. La jeune fille joue d’ailleurs de la trompette, instrument qui l’accompagne dans toutes ses déambulations. Et cela jusqu’à un final musical magique qui apaise, fait frémir voire verser une petite larme. Quelle fin !

Pour les amis des animaux, il faut signaler que les 250 chiens de la meute ont été recrutés dans des refuges et que ces derniers ont tous été adoptés à la fin du tournage.

Au final White God est un film qui a quelques longueurs qui gâchent un peu l’excellente idée du film. Mais l’interprétation de la jeune fille et des chiens sort de l’ordinaire. Certaines séquences sont déjà d’anthologie jusqu’à un final à couper le souffle.

Un film à voir ne serait-ce que pour les dernières 20 minutes incroyables !

SYNOPSIS

Pour favoriser les chiens de race, le gouvernement inflige à la population une lourde taxe sur les bâtards. Leurs propriétaires s’en débarrassent, les refuges sont surpeuplés. Lili, 13 ans, adore son chien Hagen, mais son père l’abandonne dans la rue. Tandis que Lili le cherche dans toute la ville, Hagen, livré à lui-même, découvre la cruauté des hommes. Il rejoint une bande de chiens errants prêts à fomenter une révolte contre les hommes. Leur vengeance sera sans pitié. Lili est la seule à pouvoir arrêter cette guerre.

BANDE ANNONCE


En bonus, la promenade à Cannes en 2014 du chien Hagen avec une caméra sur le dos :


FICHE TECHNIQUE

- Durée du film : 1 h 59
- Titre original : Fehér Isten
- Date de sortie : 03/12/2014
- Réalisateur : Kornel Mundruczo
- Scénariste : Kornel Mundruczo, Viktória Petrányi, Kata Wéber
- Interprètes : Zsófia Psotta, Sándor Zsótér, Lili Horváth,Szabolcs Thuróczy, Lili Monori, Gergely Bánki, Tamas Polgar, Orsolya Toth
- Photographie : Marcell Rév
- Montage : Dávid Jancsó
- Musique : Asher Goldschmidt
- Costumes : Sabine Greunig
- Décors : Panni Lutter
- Producteur : Eszter Gyárfás, Viktória Petrányi pour Proton Cinema, Pola Pandora Filmproduktion, Filmpartners, The Chimney Pot, ZDF/Arte
- Distributeur : Pyramide Distribution

LIENS

- SITE OFFICIEL
- ALLOCINÉ
- IMDB

PORTFOLIO



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