Phantom Blood : Tome 1 - La critique

Date : 25 / 07 / 2014 à 09h30
Sources :

Unification France



Phantom Blood
Tome 1

Fiche Technique :
Type : Shonen
Genre : Aventure, fantastique
Auteur : Hirohiko ARAKI
Éditeur : Tonkam
Prix de vente : 6,99 €
ISBN : 978-2-7560-6103-0
Date de parution : 02/07/2014

Présentation de l’éditeur


À la fin du XIXème siècle, Lord Joestar accueille dans sa maison le jeune Dio Brando, le fils d’un homme auquel il pense devoir la vie. Reconnaissant, il décide de l’adopter mais Dio s’avère bien ambitieux et a pour unique but de s’emparer de la fortune des Joestar. Pour cela, il projette de tout faire pour nuire à l’héritier de la famille.

Décryptage


C’est avec une certaine émotion que nous accueillons cette réédition de la première partie de Jojo’s Bizarre Adventure, plus de 12 ans après sa première sortie en France chez J’ai Lu. Alors certes, le graphisme de ce premier tome de 1987 manque franchement de maîtrise et l’intrigue de ce premier tome ressemble plus à du drame mondain qu’à de l’aventure fantastique extraordinaire, mais l’intérêt de Phantom Blood est ailleurs.

Phantom Blood est à Jojo ce que Amazing Fantasy 15 est à Spiderman. Une aventure graphiquement un peu désuète mais qui a posé les bases de la légende. Car ici, nous avons la genèse de deux antagonistes voués à se livrer des combats à travers les siècles. Jonathan Joestar, Lord anglais et Dio son frère adoptif. Il apparaît bien vite que derrière les apparences, Dio est une véritable crapule, fourbe, manipulateur et égoïste mais qui sait gagner le respect des autres alors que Jonathan est un enfant couvé, peu ouvert aux autres mais dont le cœur est pétri d’une grande noblesse.

Dio est un personnage central de la saga dont la cruauté et l’ambition démesurée mettront des bâtons dans les roues des descendants de Jonathan même après sa mort. Car avant même de devenir un vampire immortel, Dio n’avait aucune moralité et agissait en fourbe car il craignait la justice des hommes. En devenant un surhomme, Dio, s’affranchira de cette justice pour laisser libre cours à sa véritable nature dénuée de scrupules et ce, ironiquement, grâce aux pouvoirs d’un masque.

Phantom Blood est il difficile d’accès ? Oui et non. Oui, car le graphisme de ces premiers chapitres pique un peu les yeux. Non, car il pose de manière simple et pourtant subtile les bases d’une rivalité vouée à prendre des proportions épiques à travers les générations, de poser les origines de l’une des plus belles ordures de toute l’histoire du manga et de la lignée qui devra le combattre. Phantom Blood, c’est l’éternel combat du bien contre le mal, de la vie contre la mort, du noble contre ignoble. Et c’est un récit qui a inspiré bon nombres d’auteurs à travers les années et qui touche chaque année le cœur de nouveaux fans. Un récit incontournable qui a également l’avantage, pris tel quel dans cette édition d’être assez court pour ne pas se ruiner.


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