Bionic Woman : Jason Smilovic parle de la série

Super Jamie est de retour et cette fois, c’est Michelle Ryan qui reprend le rôle pour la nouvelle série Bionic Woman de NBC qui est prévue pour cet automne. Elle se nomme toujours Jamie Sommers, mais maintenant certains changements sur le personnage et son environnement ont été apportés. Le changement le plus important est l’introduction d’un nouveau personnage, la première femme bionique qui est jouée par Katee Sackhoff. IF MAGAZINE propose une interview avec Jason Smilovic, le scénariste et producteur exécutif de la série, dans laquelle il parle de ce à quoi va ressembler la série et des différence qu’il y aura avec l’original.

Katee Sackhoff fait parti de la distribution et vous n’allez pas changer son rôle dans le pilote ?

On ne retourne aucun scène avec elle. Les scènes que l’on retourne sont celles avec Becca, la sœur. Cela représente 5 ou 6 scènes. Deux jours de travail.

Pourquoi avoir décidé de concentrer l’histoire originale sur un seul épisode plutôt que sur deux ou trois épisodes ?

Je crois que c’est ce qui se fait maintenant, il faut mettre le plus de choses possible dans le pilote, surtout pour introduire la genèse de l’histoire. Une genèse vous oblige tout le temps à raconter toute l’histoire dans le premier épisode. On doit partir du point de départ qu’elle est la femme bionique et c’est le nom de la série. On débute avec le titre : Bionic Woman, donc tout le monde sait qu’elle va devenir la femme bionique.

Il y aura aussi des histoires individuelles que les gens pourront regarder, mais aussi une mythologie à suivre ?

L’idée de la série est de faire un mix des deux. Les épisodes stand-alone pourront se regarder sans connaître toute la mythologie. Mais si vous suivez tous les épisodes la mythologie sera plus facile à comprendre. Chaque histoire aura un début, un milieu et une fin. Il y aura une résolution à chaque épisode mais la mythologie sera présente, mais sous-jacente.

Vous avez deux femmes bioniques dans votre pilote, une chance pour qu’on ait un homme bionique ?

Pas de commentaires.

Et Lindsay Wagner dans un petit rôle ?

On est ouvert à tout. Je ne dirai jamais non à rien. En plus j’adore Lindsay Wagner.

La série originale n’avait pas réellement de genèse pour la femme bionique, c’était plus épisodique. Vous avez établi non seulement un méchant mais plusieurs dans le pilote. Est-ce en préparation d’une mythologie ?

Oui, je trouve que lorsqu’on a une protagoniste avec autant de pouvoirs et aussi forte, on se devait d’avoir un méchant à la hauteur. On ne veut pas qu’elle ne fasse que cogner des vulgaires braqueurs de banque, par contre, vous voulez qu’elle aille se frotter à un méchant formidable qui soit une menace pour nos vies. En fait, on veut un méchant qui soit assez fort pour être une menace pour elle.

Après tout les héros sont aussi bons que les méchants sont mauvais.

Absolument. Les héros sont le reflet de leurs méchants. Ils ont plus en commun avec eux qu’avec les autres personnes. Ce qu’on essaie de faire c’est une balance entre le bon et le mauvais, je ne dis pas que c’est comme ça qu’ils vont interagir ensemble mais plutôt dans leur fort intérieur. Ils ont besoin d’être une balance entre le bien et le mal. Ces gens sont dans une atmosphère très dangereuse et c’est pour cela qu’ils ont appris à garder leurs secrets et à ne pas tenir compte des conseils des autres pour gérer leur intimité.

C’est important que vous ne puissiez pas voir quelqu’un sur la série et vous dire : c’est le gentil et c’est le méchant. De semaines en semaines les gens vont devoir deviner. On veut que les gentils fassent des trucs de méchants et inversement.

David Eick a dit qu’il y avait un film de prévu pour L’homme qui valait 3 milliards (Six Million Dollar Man), mais s’ils décidaient d’en faire une série plutôt, seriez-vous intéressés ?

C’est une question qui ne se règle pas à mon niveau (rire) Mais comme j’ai dis, je suis ouvert à tout et j’adorerais le faire.

Comment résumeriez-vous votre série ?

Le premier objectif qu’on essaie d’atteindre est d’en faire un drame humain, le côté science fiction est la texture ou la couleur du tableau. Il n’est pas question qu’un élément de science fiction prenne le pas sur ce qu’on essaie de faire avec l’histoire.

Bionic Woman est Copyright © Universal Media Studios Tous droits réservés. Bionic Woman, ses personnages et photos de production sont la propriété de Universal Media Studios.