Divergente : La critique
SYNOPSIS
Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq clans (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères, Fraternels). À 16 ans, elle doit choisir son appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitude n’est pas concluant : elle est Divergente. Les Divergents sont des individus rares n’appartenant à aucun clan et sont traqués par le gouvernement. Dissimulant son secret, Tris intègre l’univers brutal des Audacieux dont l’entraînement est basé sur la maîtrise de nos peurs les plus intimes.
NOTRE AVIS
Ce n’est pas facile d’arriver après le phénomène Hunger Games. Œuvre emblématique, son univers a touché les amateurs de cinéma bien au-delà du public auquel il était destiné. A la vision des premières images de Divergente, on pouvait donc légitimement se demander ce que le film allait pouvoir apporter de nouveau.
Si le point de départ apocalyptique est assez identique, les réponses apportées pour résoudre le problème n’ont rien à voir. A la séparation de la population en districts et aux jeux du cirque de Hunger Games, Divergente oppose un concept différent mais néanmoins intéressant : ensemble, mais en 5 castes comportementales. A chacun son rôle dans la société, et attention si on ne s’y conforme pas. Au mieux on devient un sans faction, une sorte de SDF méprisé. Au pire, si la personne possède les qualités de plusieurs factions, elle risque l’élimination.
C’est justement le cas de Tris interprétée par Shailene Woodley. Au départ moins forte d’esprit et de corps que Katniss Everdeen, c’est assez symptômatique de voir que tous ces films promeuvent des personnages féminins forts et déterminés. Woodley y interprète une "girl next door" qui se révèle dans l’adversité et dans l’acceptation de sa différence. Pas difficile de comprendre à la vision de ce film, le choix de cette actrice pour interpréter Mary Jane Watson dans les scènes désormais coupées de The Amazing Spider-Man 2. Une bonne actrice, un charisme certain, une beauté qui sort des standards et une intense expressivité du regard. Après le triomphe de Divergente au Box Office US, c’est Sony qui doit se mordre les doigts.
Le film possède un très gros casting avec beaucoup de personnages qui ne sont pas toujours très développés par manque de temps. On aurait, par exemple, bien aimé en savoir plus sur le personnage joué par Maggie Q. Idem pour Kate Winslet dont le rôle ne dépasse pas le statut de Méga Bitch blonde. Contrepartie masculine à Tris, il faut noter la bonne prestation de Theo James.
Le plus gros problème du film est celui du temps. Si le monde de Tris est très bien introduit au début, si sa formation chez les Audacieux est aussi très bien racontée, il reste en définitive trop peu de temps pour la résolution du film. Et c’est dommage, car on finit par ne plus croire du tout à l’enchainement des événements.
Malgré tout, l’ensemble reste très plaisant et on accueille avec plaisir la mise en chantier d’Insurgent, second tome de la saga.
BANDE ANNONCE
FICHE TECHNIQUE
Durée du film : 2 h 19 Titre original : Divergent Date de sortie : 9 avril 2014 Réalisateur : Neil Burger Scénariste : Evan Daugherty et Vanessa Taylor d’après l’oeuvre de Veronica Roth Interprètes : Shailene Woodley, Theo James, Kate Winslet, Zoë Kravitz, Ansel Elgort, Miles Teller, Jai Courtney, Maggie Q, Ray Stevenson et Ashley Judd Photographie : Alwin H. Kuchler Montage : Richard Francis-Bruce et Nancy Richardson Musique : Junkie XL Décors : Andy Nicholson Costumes : Carlo Poggioli Producteur : Erik Feig, Gillian Bohrer, Lucy Fisher, Pouya Shahbazian et Douglas Wick pour Summit Entertainment, Prologue Films et Red Wagon Entertainment Distributeur : SND
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