Au secours, je suis fou !

NuqneH !

Ça y est, j’ai pété un boulon ! J’ai rompu un câble, roulé sur la jante, chopé un petit vélo dans la tronche, épousé Mam’zelle Foldinguerie…

Je bave maintenant en permanence, en attendant les gentils messieurs en blouse blanche, pour ma piquouse favorite et mon paletot à manches nouées…

Mais, me direz-vous, « Est-ce une nouvelle étape de votre processus mental, ou la simple découverte d’un problème depuis longtemps repéré par les autres ? »

C’est nouveau !...

C’est depuis que j’utilise Word… Cet outil à démence précoce, ce logiciel satanique à intelligence (mal)propre et uniquement créé pour diminuer le nombre de chroniqueurs sur Terre, sur Qo’noS, sur Ferenginar ou dans le collectif Borg…

Car j’ose l’affirmer bien fort, ce logiciel est VIVANT, et créé pour rendre fou !
Imaginez, un commencement bien tranquille, peinard ; vous avez fini de taper votre texte (là, pas de problème , le software ne vous a rien fait, histoire de vous endormir, vous et vos défenses naturelles) et vous apprêtez à commencer la mise en page avec introduction d’image, de puces et autres fantaisie d’enluminures qui se font sans peine sur tout autre support…

Là commence l’horreur !

A peine l’image installée, elle va se nicher à la fin du document, effaçant du coup les trois dernières pages. A chaque tentative de remettre l’illustration au bon endroit, un ou deux pages disparaissent ainsi, si ce n’est pas les photos péniblement déposées au préalable…

Puis, alors qu’on s’est déjà arraché la moitié des cheveux et qu’on s’est fait à l’idée de laisser toute l’iconographie entassée en fin de document, on tente de redimensionner les titres… Re-malheur !... Fatale erreur !...

A peine effleurés du curseur, la souris tremblante, les mises en page s’affolent, se copient un peu partout (surtout là où on ne les veut pas !) et vont jusqu’à s’installer sur la liste de courses épinglée sur le frigo...

On tente alors, après un nouvel abandon des titres à la bonne (ou plutôt mauvaise) volonté du logiciel, de sauvegarder l’abominable torchon qu’on espérait au début splendide dossier de presse.

Le coup de grâce !

Plantage du dossier qui vous dit que « c’est comme ça, vous avez tout perdu, recommencez ! »…

Vous comprenez pourquoi je suis devenu fou, tant et si bien que je vois obligé de composer, dans mon lit, mes rêves sur Word !...

Et comme disait Khaless : « Va-t-on enfin en être débarrassés ?… »

Qapla’

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