RoboCop : Chaos dans les rues, visière interactive et conscience robotique

Sony et Screen Gems avaient prévu pas moins de deux heures pour présenter ce qu’ils avaient en stock sur certains projets (Cloudy with a Chance of Meatballs 2, The Mortal Instruments : City of Bones, RoboCop et The Amazing Spider-Man 2).
Par voie de conséquence, chacun des films précités bénéficiaient d’à peine trente minutes. Pas forcément un bon choix dans le cas de RoboCop tant les premiers éléments révélés avaient fait hurler les fans du film de Verhoeven.

Aujourd’hui nous allons nous intéresser au reboot de José Padilha, en présence de ce dernier mais également de Joel Kinnaman, Abbie Cornish et Samuel L. Jackson.
Malheureusement, on attendait très peu d’images "parlantes" et sur ce point, l’audience n’a pas été déçue.

La vidéo d’introduction
L’introduction se fait en vidéo par Novak (Samuel L. Jackson) sur The Novak Element. Il parle des machines américaines qui aident à promouvoir la paix sur leur sol mais aussi à l’étranger. La vidéo nous emmène sur le terrain où des robots couleur argent avec des yeux laser rouges patrouillent, ils ressemblent à des Terminators. De plus grosses machines déambulent. Novak demande pourquoi les américains sont tellement robophobiques. Les gens ne veulent pas de ces robots dans les rues qui les scannent. La reporter dans la vidéo parle de parfaite harmonie juste avant qu’une énorme explosion ne retentisse derrière elle. Michael Keaton déclare que les robots ne ressentiront rien s’ils prennent une vie. Le chaos continue dans la vidéo jusqu’au retour de la lumière dans la salle.

Le panel en détails
Le réalisateur Jose Padiha déclare que le sujet du premier film était le futur des robots.
Pour Michael Keaton, son personnage est un grand penseur pour qui ce qu’il fait est juste, le pragmatiste ultime.
Samuel L. Jackson compare son personnage, Pat Novak, à Rush Sharpton ; il pense qu’il est un mélange de ces deux gars [ndlr : Rush Limbaugh et Al Sharpton]. Il a un avis qu’il n’a pas peur de donner, et utilise tous les moyens nécessaires pour que les autres soient d’accord avec lui.
Joel Kinnaman révèle une première grosse différence avec le film original : dans celui-ci, Alex ne meurt pas. Au cours du reboot, il a cette bataille intérieure entre l’intelligence artificielle et sa propre humanité.
Abbie Cornish revient sur la manière dont Alex est affecté en tant que mari et père avant de déclarer que c’est plutôt sympa de jouer une femme qui se bat pour son homme.

Nouvelle vidéo
Les américains ne veulent pas d’une machine. Ils veulent un produit avec une conscience, quelqu’un qui sait ce que c’est d’être humain.
On y voit Alex passer du temps avec sa famille puis être pulvérisé par l’explosion d’une voiture.
« Nous allons mettre un homme dans une machine » déclare la voix off.
Sur le plan suivant, on voit Alex sur la table d’opération, des docteurs / scientifiques travaillent sur lui. S’il survit, il sera paralysé des membres inférieurs. Le personnage de Keaton demande à ce qu’il ai l’air plus tactique. Le faire noir. Alex dans une armure noire brillante. La visière s’abaisse. Il y a une ligne rouge là où sont ses yeux. Il bouge comme une machine, fait usage de son arme. La vision nocturne, noire et blanche, montre un groupe à l’intérieur d’un bâtiment, essayant de lui tirer dessus et le faire sauter. Il saute sur sa moto et riposte avec son arme. Sa vision nocturne est maintenant rouge et noire.
Une autre scène montre sa femme essayant de le convaincre de le voir. Il lui demande de dégager le passage comme s’il ne la connaissait pas. Plus de grabuge et les docteurs notent qu’il passe outre la programmation, d’une façon ou d’une autre.

Suite du panel
Joel révèle que la visière se relève quand il y a "interaction sociale".
Quand il est menacé, en danger ou en colère, elle se baisse.
Une "action de la mâchoire" était nécessaire quand il s’est agit de jouer avec juste la partie inférieure de son visage.

Jose parle des drones utilisés en temps de guerre. Quand un policier fait une erreur et tue un enfant, vous pouvez le juger. Mais vous ne pouvez pas juger un robot qui tue un enfant. Qui est à blâmer ? C’est une question qui est explorée dans le film. Les robots ne peuvent pas presser la détente aux USA car ils ne peuvent pas être tenus pour responsables. Ils mettent donc un homme dans la machine et ils gardent sa main dans la machine.

Michael Keaton déclare qu’il ne voulait pas un méchant qui soit un cliché et a du mal à décrire son personnage. Il dresse une comparaison avec Bruce Wayne en tant que défenseur. Il trouve ce rôle mentalement robuste mais différent de tout autre rôle car c’est un milliardaire.

Pour Jose, la technologie est faite et est utilisée par la population.
« Vous ne devriez pas avoir peur d’une arme, vous devriez avoir peur du gars qui tient l’arme, car l’arme ne peut tirer toute seule » ce qui lui vaut quelques applaudissements.

Il déclare que le film aborde le sujet de la technologie et de la responsabilité d’une manière grande et amusante.

Pour lui, RoboCop est le film parfait pour aborder le problème des avancées en matière technologique.

RoboCop sort le 12 février 2014.

Robocop est Copyright © Metro Goldwyn Mayer et Phoenix Pictures Production Tous droits réservés. Robocop, ses personnages et photos de production sont la propriété de Metro Goldwyn Mayer et Phoenix Pictures Production .