Love : La critique du tome 2

Date : 05 / 09 / 2012 à 20h00
Sources :

Source : Unification France



Love

Tome : 2 - Le Renard

• Éditeur : Ankama
• Auteur : Frédéric Brémaud & Federico Bertolucci
• Collection : Étincelle
• Format : 20.7 x 29.5 cm
• Pages : 80 pages
• Sortie : 30/08/2012
• Prix : 14 € 90
• ISBN : 978-2-35910-285-7

Sur une petite île du Grand Nord, un volcan entre en éruption,
un monde disparaît. Les animaux gagnent la partie
basse de l’île, les oiseaux paniquent, les phoques se jettent
à l’eau. Et pourtant, il est un animal, un renard, qui court
à contresens, mué par un étrange instinct qui dépasse
le besoin de survivre. Une chose pourtant très simple,
puisqu’il s’agit de l’instinct maternel. Rien, pas même les
coulées de lave, les troupeaux de bœufs musqués en fuite
ou les ours ne le feront rebrousser chemin, car plus haut,
sur les terres proches du volcan, se trouve son petit. Son
petit qui n’est autre qu’une partie de lui-même. Pas son
double ou son égal, mais la partie essentielle de son être.

Décryptage :
Après un premier tome enchanteur consacré au tigre, c’est au tour du renard d’être mis en avant par le duo Frédéric Brémaud & Federico Bertolucci pour un tout aussi merveilleux second tome. Toujours pas de texte, excepté l’introduction juste et sobre pour une œuvre dotée d’images qui parlent d’elles-mêmes sur cette faune sauvage dont le fil rouge est le renard.

Chaque image de la plus petite à la plus grande est sublime et raconte ce cycle de la vie des animaux sauvages de la nature, au rythme des saisons dont l’écosystème est mis à mal par un volcan en éruption. Très intelligemment, les auteurs passent en revue de nombreux animaux, allant de l’ours à l’orque en passant par la souris et le lapin.

L’inconvénient d’une BD telle que celle là est qu’elle est très vite terminée, très vite parcourue, tellement l’envie d’en savoir et d’en voir plus est importante. Mais une fois le premier visionnage effectué, on revient dessus avec beaucoup de plaisir pour, cette fois, saisir les petits détails qui échappent au premier passage. Et l’énorme avantage est que la poésie même des images suffit à conter cette histoire de survie en environnement hostile, encore plus vivante que si elle comportait des textes et c’est là, la grande force des deux auteurs.

Une véritable réussite donc pour un second tome tout aussi enchanteur, un peu de poésie dans ce monde de brutes ça ne fait pas de mal comme on pourrait se dire mais les auteurs ici décrivent un monde, non pas cruel, mais dangereux, dans lequel il est impératif de toujours être sur le qui-vive et dans lequel il vaut mieux faire parti de ceux qui mangent que de ceux qui se font manger... Tiens ça rappelle quelque chose, non ?


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