Lock Out : Stephen St. Leger lève le voile sur sa collaboration avec Luc Besson

Date : 17 / 04 / 2012 à 20h15
Sources :

Source : Comingsoon



Intrigué par le mystère derrière ces cinéastes inconnus en provenance d’Irlande, dont les talents ont attiré l’attention de Luc Besson, ComingSoon.net a eu au téléphone très récemment la moitié de l’équipe, Stephen St. Leger, pour parler du film et en apprendre davantage sur la façon dont lui et son partenaire de cinéma travaillent.

CS : Je me souviens avoir entendu parler de ce film plusieurs fois au fil des années, probablement quand Guy [ndlr : Guy Pearce] et Maggie [ndlr : Maggie Grace] ont embarqué dans le projet et à nouveau lorsque FilmDistrict a été annoncé pour sa sortie, mais il a été mystérieux pendant un certain temps. Était-ce quelque chose que vous et James avez développé pendant une longue période ?


St. Leger : Ce qui s’est passé c’est que James [ndlr : James Mather] et moi avons fait un court métrage intitulé Prey Alone, un film de 15 minutes et Luc Besson a mis la main dessus ; il nous a appelé et dit : « Pourquoi ne viendriez-vous pas à Paris ? ». Nous sommes allés à sa rencontre et il a demandé, « Que faites-vous les gars ? ». James et moi étions ensemble depuis environ 20 ans à filmer des publicités. James a tourné quelques films et des feuilletons télévisés au Royaume-Uni et en Irlande, et nous étions à la même école de cinéma il y a près de 20 ans. Nous avons rencontré Luc et il a dit, « J’ai cette idée. Qu’en pensez-vous ? ». Et nous lui avons dit, « Ok, allons-y et pensons-y ». Alors nous sommes partis et nous avons rédigé un traitement de 20 pages du film. Il a dit, « super », nous sommes repartis et avons écrit une première ébauche et sommes revenus vers lui, et il a apporté quelques changements ici et là, nous nous sommes à nouveau séparés et j’ai fait un deuxième projet, et c’est à peu près tout.

CS : C’était il y a combien de temps ?


St. Leger : C’était il y a environ deux ans et demi que nous avons commencé à l’écrire, quatre ou cinq mois d’écriture. Dans le même temps, nous étions en quelque sorte en préparation, car de toute évidence, nous avons tout tourné nous-mêmes. Nous l’écrivons, nous le tournons, nous dirigeons, et pour ce film, Windmill Lane à Dublin a mis en place une société d’effets spéciaux.

CS : Ce qui m’a vraiment impressionné, c’est qu’on dirait que film aurait pu coûter 100 millions de dollars, mais il a probablement coûté un tiers de cela.


St. Leger : Non, ce n’est certainement pas un gros budget (rires), mais vous savez, d’une certaine manière, et ça ne me dérange pas, il tend vers l’esthétisme d’un film de série B, mais cette part est légèrement délibérée. Luc et moi parlions de la tonalité du film, et des films d’action produits par Luc ces dernières années, mais une chose que je voulais faire, c’est que je voulais essayer de revenir à ce qu’étaient les choses dans les années 80, quand l’anti-héros est réticent et vulnérable, et quand il est touché, ça fait mal. Il n’est pas un super as des arts-martiaux, et c’est quelque chose que Luc avait l’habitude de faire dans les années 80 avec Léon et Nikita, quand nous l’avons écrit, nous étions conscients des films de Luc et de ce genre de films des années 80 et 90. Je pense que c’est vraiment évident. (Rires) Je pense que le clip qui vient d’être diffusé sur le net où il lui coupe les cheveux pour la déguiser, c’est complètement Nikita, quelque chose que faisait Luc.


CS : Eh bien, j’aime ces films, ce qui est probablement pourquoi j’ai aimé Lock-Out. Guy Pearce a fait beaucoup de rôles et de films sympas, mais il n’est pas la première personne à laquelle vous penseriez pour un sage anti-héros dans un film d’action. Comment vous êtes-vous retrouvé avec lui ?

St. Leger : Luc a un talent pour cela. (rires) Je pense qu’ils ont dit la même chose de Liam Neeson – « Est-ce qu’Oscar Schindler pourrait vraiment être dans un film comme Taken ? ». Je veux dire, Guy Pearce, c’est vraiment un acteur brillant, Memento, LA Confidential, et vous avez raison. Un grand nombre de ses rôles ont été très sérieux, vraiment sérieux, et dans Lock-Out il en est tout le contraire. Il n’est pas sérieux du tout. Il est franc, il est sarcastique, il est impoli, alors je pense que quand Guy a lu le script, il l’a compris, et je pense qu’il a voulu essayer et s’amuser avec ça. Non, je pense que vous avez raison. Il sera intéressant de voir ce que le public pense de lui dans ce rôle, car c’est certainement quelque chose de différent pour lui.


CS : Vous avez mentionné que vous n’aimez pas travailler avec des écrans verts, mais des choses comme la station spatiale sont assez élaborée avec beaucoup d’endroits différents, avez-vous fini par construire un grand nombre de plateaux ou avez-vous utilisé les effets spéciaux ?

St. Leger : Nous l’avons tourné à Belgrade, en Serbie. Nous avons construit tous les décors dans les studios de Belgrade, nous en avions donc quatre ou cinq. Le studio à Belgrade était une nouvelle construction et ils avaient tous ces nouveaux studios là-bas, donc je pense que nous en avons eu quatre de 2.000 mètres carrés, tous remplis à ras bord avec des plateaux. L’autre chose qu’a faite James Mather, et qui était très intelligent, a été de construire les plateaux pour la 3D et les pré-éclairer en 3D, donc si vous l’imaginez construisant tous ces plateaux avec les lumières là où elles doivent aller, de sorte que vous êtes un peu pré-éclairé quand vous arrivez, vous avez tous les électriciens qui éclairent les plateaux comme il les avait éclairé sur un modèle 3D, donc tout est pré-câblé et pré-monté et mis en place ce qui m’a permis d’être beaucoup plus libre et il m’a suffit de suivre l’action sans arrêter/redémarrer et en essayant d’en garder la fluidité, ce qui est ce qu’ils avaient l’habitude de faire dans les années 80. Ils ne possédaient pas la technologie 3D, mais c’est ce genre de chose, c’est ce qu’ils faisaient.


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