The Darkest Hour : Skyler se confie

Date : 11 / 01 / 2012 à 00h15
Sources :

Source : Collider



Collider : Pouvez-vous nous en dire plus sur celui que vous incarnez dans le film ?

Kinnaman : Initialement, il était censé être un homme d’affaires allemand, mais après avoir rencontré Tom [Jacobson] et Monnie [Wills] qui me posaient des questions sur mes sentiments par rapport au personnage, je suis passé, en quelque sorte, en mode Docteur Folamour, du genre « Tout le monde veut jouer un Allemand », alors ils l’ont changé en un Suédois. Ils ont pensé que ce serait mieux. Je joue cet homme d’affaires qui est associé avec Sean (Emile Hirsch) et Ben (Max Minghella) qui leur vole leur idée. Ils arrivent ici et finissent les mains vides et puis, malheureusement pour eux, je fais équipe avec eux quand tout va mal. Donc, nous essayons tous de survivre ensemble.

Collider : Alors vous êtes un gentil ou un méchant ?

Kinnaman : Et bien dans le script, il est écrit essentiellement comme un méchant, au moins au début, et j’ai essayé de nuancer ça autant que possible. Mais c’est comme ça qu’il débute, en mauvais garçon, sans hésitation.


Collider : Donc votre personnage évolue ? Initialement, vous pensez qu’il est mauvais mais il devient plus héroïque plus tard ?

Kinnaman : C’est un peu ça. Il fait un cheminement. Au début, j’ai essayé de le dépeindre comme un homme d’affaires solide, égoïste, mais je suis celui qui panique le plus quand les aliens débarquent. Donc je panique énormément.

Collider : Comment est-ce de tourner à Moscou. Est-ce intéressant ou bizarre ?

Kinnaman : Très intéressant. Au début, le défi était la météo, il faisait incroyablement chaud. A ce point, la chaleur de Moscou n’était pas accueillante, aucune ville ne l’est à cette température. Mais j’ai vécu une grande expérience, rencontré beaucoup de gens formidables, me suis fait beaucoup d’amis ici. C’est un endroit exotique. Pour moi, qui a grandi en Suède, la mentalité russe n’est pas si différente de celle des personnes dans le nord, en Suède. Ils sont aussi calmes et réservés et ne donnent pas tant que ça. Vous devez apprendre à connaître quelqu’un, mais en même temps, vous pouvez toujours faire confiance à la sincérité, dans un sens. Je pense que c’est le contraire absolu du caractère de Hollywood, où tout le monde est souriant et dit qu’il vous aime, après deux secondes. Pour moi, ce n’était pas une si grosse transition. Je me suis senti habitué à la mentalité russe.


Collider : Comment était-ce de tourner face à des choses que vous ne pouviez voir, les aliens, etc ? Comment avez-vous trouvé cette expérience ?

Kinnaman : Je l’ai fait avant, un petit peu. J’ai joué dans le plus grand film suédois jamais réalisé, probablement la moitié de ce film niveau taille, où il y avait cet élément technique, où vous avez à imaginer des trucs qui n’existent pas. Cela vient beaucoup dans la façon de jouer. Parfois, ils veulent votre ligne de vue si près de la lentille que vous entendez la voix de l’acteur, mais vous ne pouvez pas les regarder. Vous devez regarder une petite marque près de la lentille. Il y a toujours ça ... c’est jouer « technique », mais en même temps, cela joue sur votre capacité à fantasmer et à vivre vous-même dans la situation et le fantasme que vous essayez de créer.

Collider : Avez-vous grandi avec de la science-fiction ?

Kinnaman : Hell yeah. Star Wars a été ma première expérience de grand film quand j’étais gamin. Je suis arrivé à regarder Star Wars sur la TV 14 pouces de mes parents et je n’oublierai jamais ça.

Collider : Il y a eu beaucoup de films d’invasion extraterrestre en travaux récemment, celui-ci semble un peu différent. Je voulais savoir ce que vous pensez qui met celui-ci à part des autres ?

Kinnaman : Je ne suis pas familier avec les autres. Je pense qu’il y a toujours un appétit pour cela, pour le fantasme de l’alien envahisseur et de la grande inconnue. Mais avec tout ce qui se passe, l’évolution du climat, nous avons vu tant de catastrophes cette année, il y a beaucoup de choses autour de nous qui nous montre la fragilité de notre civilisation. Elle devient une métaphore pour cela. Nous pensons que nous sommes tellement en sécurité, que nous sommes sur la bonne voie, du moins certaines personnes qui prennent les décisions semblent encore croire que nous le sommes. C’est une autre façon de montrer la fragilité de notre civilisation. Si quelque chose d’aussi facile que l’électricité ... si l’électricité disparaît, nous, toutes ces choses que nous sommes si fiers de créer, elles ne fonctionnent pas et cela nous montre la fragilité de l’espèce que nous sommes. Je pense juste qu’il y a un appétit de voir ça de manières différentes.


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