Time Out : Justin Timberlake ou l’art de dire Maman à une actrice plus jeune que lui

Date : 24 / 11 / 2011 à 00h15
Sources :

Source : Collider



Collider a rencontré Justin Timberlake et Amanda Seyfried pour le film Time Out (In Time en vo). Enfin, c’est surtout l’interview de Justin Timberlake parce que la pauvre Amanda n’a pas eu beaucoup de temps de parole. Quoiqu’il en soit, les deux acteurs nous font découvrir un peu le nouveau film d’Andrew Niccol, le réalisateur de Bienvenue à Gattaca, The Lord of War ou encore scénariste du Truman Show.

Amanda, parlez-nous un peu de votre personnage, vous êtes un otage à la base, c’est bien ça ?

Amanda Seyfried : Oui, elle mène une vie ennuyeuse où il s’agit juste de ne rien faire et d’essayer de ne pas mourir. Avoir beaucoup de temps se traduit dans notre société par avoir beaucoup d’argent. On mène une existence très banale, on se contente de manger des blancs d’œufs et de rester en forme. Elle, elle veut de l’aventure. Elle est jeune et elle n’a personne qui partage son sentiment. Son père veut absolument tout contrôler, et elle veut sortir de là. Et puis, elle voit ce gars qui arrive d’on ne sait où, et il lui semble dangereux, dans le bon sens du terme. Et d’un coup, elle n’a plus le choix puisqu’il la prend en otage. Je pense qu’au début elle est effrayée parce que ce n’est pas comme ça qu’elle s’imaginait changer de vie. Mais en même temps le danger, l’expérience et les possibilités l’euphorisent.


Justin Timberlake : Je crois qu’au moment où ils se rencontrent, ils pensent tous les deux que c’est bon pour leur relation. Ils se voient tous les deux comme s’ils étaient chacun d’un côté de la barrière parce que le monde dans lequel ils vivent à complètement séparé la société en deux classes et de fait, ils sous-estiment la valeur de l’autre. Mais du moment où je la kidnappe et qu’on se lance dans cette course insensée, on apprend à se connaître et on voit que l’on a plus en commun que ce qu’on croyait. L’autre devient un confident et à partir de là, la relation s’épanouit.

A quel point cela a-t-il été difficile de s’ajuster aux dynamiques générationnelles ? Puisque vos parents sont joués par des acteurs du même âge que vous …


J.T : Avec Olivia Wilde qui joue le rôle de mère et qui a trois ans de moins que moi, on s’est débarrassé de toute cette bizarrerie pendant la première semaine de tournage. The Social Network et ce film me donne l’impression d’être vieux parce que tous les membres du cast, ou au moins la plupart d’entre eux, sont plus jeunes que moi. Ça a été un vrai défi, et on a passé pas mal de répétitions à mettre les choses au clair. On s’est assis pendant la première répétition et on a parlé de ce que nos parents font avec nous. Les choses qu’ils font naturellement et qu’ils feront toujours et qui s’impriment dans notre mémoire. On sait tous ce que c’est d’avoir une mère et quelque soit notre âge, elle nous regarde toujours de la même manière. Je pense qu’Olivia faisait vraiment en sorte de bouger d’une manière qui fasse plus "mère" et maternelle. Quand j’ai lu le scénario pour la première fois, ça ne m’a pas choqué autant que la première fois qu’on le voit à l’écran. Le film commence avec moi qui me réveille et qui entre dans la cuisine. Dans n’importe quel autre film où vous nous verriez Olivia et moi en premier, vous vous diriez ‘c’est évident qu’ils sortent ensemble’. Mais j’arrive et je dis ‘Bonjour Maman’. Je suis sûr que ça va être un choc pour le public. Et puis, le film avancera et vous verrez que tout le monde a le même âge, et à ce moment-là, vous commencerez à ne plus y penser.


Parlez-nous un peu du niveau d’action. Justin, je sais que vous vous êtes blessé pendant le tournage. Est-ce un film bien plus physique que ceux que vous avez l’habitude faire ?

A.S : C’est le film le plus physique du monde.

J.T : Oui. L’autre jour on essayait de trouver un film où on y courrait plus que dans celui-ci. Cours, Lola, cours, ou Forrest Gump peut-être. Quoiqu’il en soit, là d’où vient mon personnage, on n’a pas le temps de marcher tranquillement, on doit bouger rapidement. Dans ma première scène, je passe une porte et aussitôt, il y a tout ces figurants qui marchent à une cadence qui a l’air très inconfortable. Vous voyez tout le monde marcher d’un pas qui vous donnerait l’impression que les New Yorkais marchent avec des Caterpillars.


Votre relation dans le film semble être plutôt complexe, du début à la fin. Comment avez-vous développé cette alchimie ?

A.S : On a commencé à sortir ensemble dès le premier jour des répétitions. On a acheté une maison …

J.T : Je ne sais pas. Je pense que le kidnapping aide. Etre en quelque sorte propulsé dans une situation aussi intense avec quelqu’un d’autre. Et je pense que quand nos personnages découvrent qu’ils sont semblables alors qu’ils viennent de mondes qui ne pouvaient pas être plus différents, ça leur permet de développer un amour sincère l’un pour l’autre.


Ça a l’air d’être un film plutôt subversif dans le sens où il met en lumière des inégalités sociales. Etait-ce quelque chose dont vous aviez conscience dans la vraie vie, ou est-ce ce qui vous a poussé à choisir ce projet ?

J.T : Quand j’ai lu le scénario pour la première fois, j’en ai parlé à un de mes amis et je lui ai dit que j’allais sûrement le faire. Comme vous l’avez dit, c’est subversif parce que ça reflète en quelque sorte notre situation économique à ce jour et comment les choses peuvent se diviser entre deux classes de la société.

A.S : Tout n’est pas en noir et blanc pour autant.

J.T : Je ne veux pas que vous partiez en vous disant que c’est un film qui prêche pour cette façon de penser parce que ce n’est pas le cas. L’autre chose intéressante dans ce film, c’est qu’il se déroule sur une période de temps très courte, et que ce sont beaucoup des moments. Je trouvais que c’était tout à fait approprié puisque ça parle du temps qui nous échappe constamment.


Time Out est Copyright © Twentieth Century Fox Film Corporation, Regency Enterprises et Strike Entertainment Tous droits réservés. Time Out, ses personnages et photos de production sont la propriété de Twentieth Century Fox Film Corporation, Regency Enterprises et Strike Entertainment.



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