Conan : David Hewlett à Jason Momoa - "Je suis son plus grand fan" !

Quand Gateworld, rencontra David Hewlett pour un entretien exclusif à Chicago le mois dernier, où il fut l’invité exceptionnel de la convention Stargate officielle, on le félicita pour le succès de sa dernière apparition à l’écran, dans le hit de l’été Planète des singes : les origines. Le film a prouvé qu’il était bien un Blockbuster pour la Century Fox, rapportant 150 millions de dollars en moins d’un mois et plus de 300 millions dans le monde.

Comparativement, son collègue d’Atlantis Jason Momoa a échoué a captiver les foules avec Conan le Barbare. Le film d’un budget de 90 millions de dollars, tente péniblement d’atteindre les 20 millions de recettes, même après 3 semaines et les prix plus élevés dus à la 3D. Ainsi, quand nous avons discuté avec David Hewlett, nous lui avons proposé plusieurs titre pour cet article. L’un d’entre eux était : "Les Singes d’Hewlett tabassent Conan".

"Oui bravo ! Comme ça Jason tabassera Hewlett" répondit l’acteur en plaisantant. Sans considération pour ces chiffres, Hewlett fut prompt à exprimer sa fierté d’être ami avec Jason Momoa.

"Jason est si bon. Il a organisé une projection juste pour ses amis, alors qu’au départ, Lionsgate - maison de production - devait le faire pour nous. Il a invité 40 amis, amené des packs de bière et sorti le film rien que pour nous. C’était adorable ! J’ai passé tout le temps – j’étais assis juste derrière lui – comme à toucher son visage et dire "C’est comme si tu étais juste ici !" (rires).

"C’est vraiment un film amusant. C’est réellement du Conan, vous ne vous attendez pas à du Shakespeare !", continua Hewlett.
"Mais c’est comme si … nous avons toujours dit, Joe Flanigan et moi à son sujet, qu’il deviendrait une star de cinéma. Il est juste fait pour ça. Et il est parfait en Conan. Il est Conan, les combats sont extraordinaires les effets spéciaux réussis. Ce n’est pas si cher un Conan. Donc vous savez, même si le film n’est pas au top maintenant, ça ira mieux. En grande partie grâce à Jason. Je veux dire, il est juste fantastique ! Je suis son plus grand fan !"

Hewlett parla aussi avec enthousiasme, de son expérience sur Planète des Singes : les origines, de son appréciation du casting et de l’équipe.

"D’une manière ou d’une autre, ils ont trouvé à faire un film qui met l’accent sur les personnages et non sur des ridicules scènes d’action. Je veux dire, à notre époque, on en est réduit à aller voir des films en faisant une croix sur l’intrigue pour n’apprécier que le visuel, or c’était si agréable de voir un film qui s’intéressait aux interactions sociales et avait le souci de rendre l’intrigue cohérente. La science sera toujours la science. Vous serez toujours dépassé par quelque chose, vous voyez ? Mais j’ai juste trouvé les personnages fantastiques. Comme l’étaient l’équipe de cascadeurs acrobates et les gens des effets spéciaux".

Cependant les plus grandes louanges de D. Hewlett, furent adressées au réalisateur Ruper Wyatt.

"Rupert a fait un travail colossal. Je veux dire, j’avais les yeux grands ouverts pour pouvoir apprécier ce que représente la direction d’un tel film. Cela demande une infinie patience dans l’organisation, de l’habileté et surtout une vision. C’est comme monter une entreprise, parce que c’est énorme … vous avez la seconde équipe qui filme ceci pendant que la première filme cela, vous savez, trois unités qui rapportent chacune de petites prises."

"Je suis aussi devenu le plus grand fan de Rupert maintenant. Enfin probablement plus maintenant, car tout le monde est devenu son plus grand fan" dit-il en riant. "Mais il avait commencé son travail sur un film nommé The escapist (titre français : Nouvelle évasion, sorti en 2008). C’était littéralement un projet de moins d’un million de dollars. Et son film suivant est Planète des singes : les origines, qui a coûté quoi, cent millions de dollars ? C’est l’un des sauts les plus énormes de l’histoire d’Hollywood et il le mérite, il fait un excellent travail et est un homme bien".

"C’est comme Jason" conclut-il. "J’aime voir des gens biens, mais "biens" me semble soudain un horrible mot. Je voulais dire "bons, bienveillants", c’est tellement agréable, car ce n’est pas toujours le cas dans l’industrie du cinéma. Alors ce sont juste deux personnes, pour lesquelles je serai toujours très heureux de voir que tout va bien.

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