The Amazing Spider-Man : Mark Webb bon vendeur

Date : 06 / 05 / 2012 à 20h15
Sources :

Source : Silas Lesnick via Coming Soon



Alors que la nouvelle bande annonce de The Amazing Spider-Man est enfin sortie, Marc Webb s’explique et répond aux questions de quelques journalistes venus s’ébahir devant ces nouvelles prouesses 3D. Il parle de ses choix de casting, de l’utilisation de la 3D, des effets et des changements que son film apportent à la mythologie de Spider-Man. Il parle aussi des mystères qui seront explorés dans le dernier film et confirme que le montage final de son film dépassera les deux heures.

Découvrez la première partie de cette interview fleuve, nous vous proposerons demain la seconde partie.


Lors d’une première bande annonce, toutes les scènes en vue subjective ressemblaient plus à des effets numériques que maintenant, est-ce lié à l’évolution de la technologie ?

Nous étions toujours en production lorsque nous avons fait cette bande annonce. C’était le tout début de notre travail sur les effets. La partie marrante était de créer le film en pensant à la subjectivité, de ressentir ce que ressentait Spider-Man. Et je trouve que la 3D était une bonne manière d’exploiter ça. On a passé beaucoup de temps à travailler là-dessus pour l’affiner et la rendre encore meilleure. C’est ce que l’on aura dans le film, une version plus fine que ce que nous proposions dans la première bande annonce.

Le film comprend beaucoup de scènes en vues subjectives ?

Elle sont parsemées tout au long du film. Ce n’est pas comme si le 3ème acte était tout en vue subjective. Même si l’idée est séduisante, je ne suis pas aussi audacieux pour ça (rire).

Sans vouloir trop en révéler, pouvez-vous nous dire qui dit "Avez-vous parlé au garçon de son père ?"

Pour cela, il faudra voir le film...

C’est intentionnellement mystérieux alors ?

Oui.


Pouvez-vous nous parler du Lézard et nous indiquer comment vous avez accompli cela techniquement ?

C’est un procédé très complexe. On a tourné les scènes avec un véritable acteur. Et après c’est une combinaison de choses. C’est un très grand gars appelé Big John... il est grand et s’appelle John et il s’est occupé de tous les trucs interactifs. Lorsque l’on essayait d’interagir avec Andrew ou avec Peter, on avait besoin de quelqu’un en face de lui pour lui donner la réplique et faire des trucs qui seront remplacés par la suite par un lézard animé par ordinateur. Ensuite la capture de performance est effectuée par Rhys dans un environnement similaire pour capter aussi ses mimiques faciales. On travaille d’ailleurs encore dessus. Je sors de chez Sony Pictures Imageworks où on essaie d’incorporer ses performances dans le lézard. C’est un procédé extrêmement long et fastidieux. C’est très délicat. Dans le comics il y a différentes incarnations du lézard mais j’étais à la recherche de quelque chose qui pourrait transcrire des émotions humaines. Je voulais pouvoir utiliser la performance de Rhys dans cette créature. Et Pixar est très doué dans la création de ces qualités émotionnelles dans leurs personnages qui sont tous essentiellement animés par ordinateur. La performance de Rhys donne cette nuance dans le visage et le look de la créature.
Je voulais capturer cette émotion. je voulais qu’il ait un visage, qu’il exprime des sentiments et c’est pour cela que j’ai choisi cette technique de travail. Je voulais le rendre très puissant. Je voulais le rendre plus fort que Spider-Man. C’était une chose très importante.


On voit beaucoup de choses spectaculaires dans cette bande annonce. Comment faites-vous pour trouver le bon équilibre dans le fait que les gens attendent du grand spectacle et que Spider-Man est un des héros le plus terre à terre ?

C’était un challenge, le point d’accès. J’ai toujours été un fan de Spider-Man mais encore plus fan de Peter Parker. Lorsque vous voyez le film, vous ne pouvez pas vous inquiéter de la partie émotionnelle. Peter Parker est doté d’une incroyable innocence et d’une très forte tendresse. Il n’est pas milliardaire. Ce n’est pas un extraterrestre. C’est un gosse et il n’a pas d’argent. Il est en conflit avec les gens qui l’élèvent. C’est pertinent sur toute la longueur du film. Vous auriez dû voir en salle de montage, il y avait toutes ces scènes qui décrivent parfaitement cela. C’est quelque chose que j’adore dans les films, cette dimension romantique. C’est quelque chose qui me parle vraiment. Les filles et le fait d’être nerveux face à une femme. Mais une fois encore, c’est assez pertinent. Les relations que Peter peut entretenir avec les autres sont tellement simples et si intimes que c’est très amusant de jouer sur cette dichotomie. Ces scènes intimes au milieu de ce grand spectacle. Il y a des moments très vrais, c’est comme s’il y avait un film indépendant au cœur de ce Spider-Man. Dans la bande annonce, on a besoin de ce spectacle et de cette énergie par ce que c’est ce que les gens attendent mais plus on va s’approcher de la sortie et plus il y aura des scènes plus intimes qui vont se dévoiler.


Le premier film de Sam Raimi voyait beaucoup Peter découvrir ses pouvoirs pour la première fois. Vous êtes-vous amusé avec ça à nouveau ?

Il y a des éléments de ça. Écoutez, je voulais faire les choses différemment. Si nous avons vu l’origine de Spider-Man, peut-être n’avons nous pas vu l’origine de Peter Parker. Il y a certains éléments emblématiques de Spider-Man que je me suis senti obligé d’honorer. Il y a quelques phases exploratoires. Mais, encore une fois, je voulais construire quelque chose avec un ton différent et une attitude différente et faire les choses d’une manière un peu plus pratique, surtout au début du film. Il y a des éléments que nous avons passé beaucoup de temps à concevoir et à dessiner, des séquences qui existent et que nous avons tourné pratiquement avec lui se balançant avec ces chaînes pour aider à créer cette sensation et ce sentiment de joie et de plaisir, qui est toujours une grande partie de ces films.


Pouvez-vous nous parler de votre approche de Peter ici ? Il semble qu’il devienne cette version plus animée de lui-même quand il est dans le costume.

C’est quelque chose de la bande dessinée dont j’ai toujours été vraiment fan. L’humour est une chose délicate parce que c’est toujours très subjectif. Tout dans ce film, le premier domino, c’est Peter abandonné par ses parents. Je me suis dit, "Qu’est-ce que ça fait à quelqu’un ? Comment est-ce que cela change votre vision du monde ?" Pour moi, cela crée un certain niveau de méfiance. C’est une chose brutale qui vous arrive. C’est, pour moi, à ce moment qu’il obtient ce statut d’outsider. Ensuite, il y a le sarcasme qui vient de cela. Je pense que certains d’entre vous ont vu la scène du voleur de voiture où cette attitude jaillit. Cela, pour moi, vient de cette puce sur son épaule. Il est un peu méchant. Il est un peu de mauvaise humeur, mais c’est une attitude que nous pouvons tous comprendre et à laquelle nous pouvons nous identifier. Je pense que cela vient d’un endroit réel et authentique. C’était amusant d’explorer l’humour, mais je trouve que l’humour vient d’un lieu affectif très humain, réel.


Pouvez-vous parler du casting d’acteurs comme Denis Leary et Sally Field ?

Denis joue la figure d’autorité dont il s’est moqué toute sa carrière. Quand vous castez quelqu’un comme Sally, ils viennent avec un certain niveau de sensibilisation et de réel, une véritable affection, qui, je pense, pour Tante May, est une chose incroyablement importante à avoir. Nous aimons tous Tante May, mais je voulais créer une tension entre Tante May et Peter parce que, encore une fois, quelle est la réalité de la situation ? Mon Dieu, je souhaiterais pouvoir vous montrer quelques scènes, mais je ne les ai pas avec moi. J’ai pensé, que se passerait-il si vous étiez quelqu’un qui avait la charge de prendre soin d’un enfant qui a eu beaucoup de tragédies dans sa vie et qui sort tard le soir et qui revient défoncé ? Vous seriez inquiet. S’il a des ecchymoses sur son visage, que feriez-vous à ce moment là ? Cela peut créer une certaine tension, mais vous voulez donner de l’amour et c’est ce que quelqu’un comme Sally Field apporte. L’autre chose à propos de Denis Leary, c’est que nous avons tous confiance en Denis Leary. Il a cette attitude, mais nous l’aimons. Dans ce film, il met la pression à Peter Parker. Il est sur ​​l’enquête de Spider-Man. Mais vous le comprenez. Un bon drame vient des idées concurrentes de ce qui est bon, n’est-ce pas ? Les gens ont des idées différentes sur ce que c’est, mais si vous mettez tout ça ensemble et que vous mixez tout ça, il y a une franche différence d’opinion. Il y a là quelque chose de vraiment intéressant. Je voulais l’explorer autant que possible.


Spider-Man est Copyright © Columbia Pictures et Marvel Entertainment Tous droits réservés. Spider-Man, ses personnages et photos de production sont la propriété de Columbia Pictures et Marvel Entertainment.



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